Excellent album qui présente la particularité de ne contenir que des gags double page, commençant d'un côté à droite et finissant au verso à gauche (comme Talon va longuement l'expliquer au rédacteur en chef de Pilote dans l'album suivant :
Achille Talon persiste et signe).
Le trait définitif de Talon est en place dans cet album de 1967. Les gags sont des plus classiques, mais font mouche. Ils explorent les thèmes habituels de la série, les relations de voisinage, le commerçant malhonnête (« Talon : Mais c'est du banditisme, Vincent Poursan : Je vous préviens : la flatterie ne change rien au prix »), l'égo surdimensionné de Talon (« Je suis incapable de voir petit » dit Talon en se présentant à un bal costumé en dinosaure, taille réelle bien entendu) et la bande dessinée (avec le premier congrès des ennemis de la bande dessinée, qui finit par élire à sa présidence... Talon évidemment).
Commenter  J’apprécie         40