Pour les lecteurs de "Dolce vita", on se plonge à nouveau dans le tourbillon de la vie italienne, cette fois-ci de 1978 à 2014. On puise avec le même intérêt les petits faits vrais et le plus souvent dramatiques de l'histoire italienne. On s'aventure dans les arcanes du terrorisme, inextricable billard à plusieurs bandes. Et on s'essouffle un peu au passage depuis "Dolce Vita". le souffle romanesque s'est éventé en route. Un certain type de personnage s'érode, comme le vieux jésuite forcément homosexuel provoque la lassitude. La critique de Berlusconi se transforme en pétard mouillé, - rien de surprenant et reste complètement interdite à percevoir le ressort de sa longévité politique exceptionnellement longue.
On le lit avec facilité tant la vie italienne est captivante, on regrette seulement que la mayonnaise soit retombée.
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