Deuxième et dernier volet de la courte série Nox.
Alors que le premier se passait essentiellement dans la ville basse, dans ce deuxième tome, on accompagne les personnages dans leurs missions au sein de la ville haute.
Les différences entre la ville haute et la ville basse se marquent ici plus dans la justice et la répression que dans le mode de vie au quotidien qui était davantage l'objet du premier tome. Cette différence se marque au point où on en oublie presque qu'en bas, quand ils vont au cinéma par exemple, les spectateurs doivent aussi pédaler.
Ce sont des détails qui nous plongent dans leur monde et comme on passe davantage de la nox à la ville haute, on perd parfois la notion de ce quotidien d'en-bas qui est pourtant nécessaire pour marquer la dualité de l'univers dans lequel
Grevet nous emmène.
L'épilogue semble être un résumé de l'évolution de cet univers. Il nous présente une bonne fin pour chaque personnage et nous met sur la piste d'un dénouement, heureux lui aussi, de la problématique climatique de la nox. Cette dernière partie du livre aurait, je pense, pu faire l'objet d'un troisième volume.
Ceci dit, le choix de ne pas aller plus loin, de ne donner que des pistes est peut-être un message en soi...
Dans sa globalité, c'est un très bon roman ! Plein de suspense ! Tout un monde qui tient assez bien la route ! Et rempli de graines de réflexions...
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