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Critique de NinaMarquez


Ouvrez ce roman et découvrez les célèbres « Bright Young People. » Vous ne connaissez pas ? Tant mieux, vous allez être emportés dans ce Londres des années 20 où surgissent plusieurs trucs sympas : la presse people, les talons hauts et les robes courtes. Soudain, on frôle une jeunesse certes folle, mais flamboyante où les soirées se transforment en chasse au trésor à travers la « City ». Des fêtes déguisées qui font les choux gras de la presse britannique mais offrent des paillettes aux lectrices. Sous la carapace dorée de cette jeunesse déjantée, on devine que la « British Society » a pris un sacré coup dans l'aile. La guerre a emporté trop de frères aînés, de pères et de cousins. Ainsi derrière cette folie passagère ne se dissimule pas qu'une légère insouciance. S'y glisse, aussi, une sage répulsion des conventions et des convictions. On fait la fête : pour oublier, se saouler, inventer un monde nouveau. L'art fait une jolie place à la photographie. Se fixe alors sur la pellicule la beauté nue des femmes, leurs regards enchanteurs, leurs coiffures extravagantes, leurs corps libérés des jupons. On dénude les épaules, le galbe des jambes. On découvre, essoufflée, le vertige d'un escarpin. le vermillon vif d'un rouge à lèvres. La douceur des baisers fugaces. Cette magnifique époque du désir a vraiment existé, et même si sous ces rires grisants se cachent des larmes amères, tout dans ce roman est envoûtant.
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