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Critique de lunch


Billy Wild est à la croisée des chemins, un mélange des genres décapant qui nous offre un western à l'état brut assorti d'une pointe d'ésotérisme et d'un petit quelque chose de... Romero.
Très vite, le FarWest devient donc le DarkWest, notamment sous l'impulsion de Linus et de ses remèdes miracles. Ce bonhomme tout à fait antipathique, charlatant à ses heures, a pris Billy sous son aile. Il se montre particulièrement tenace, impitoyable et surtout scrupuleux dans ses comptes d'apothicaire...

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J'ouvrais cette chronique sur des références à peine déguisées et elles sont nombreuses et ma foi plutôt bien digérées. On pense évidemment au 7ème Art quand on lit Billy Wild et les musiques de Sergio Leone reviennent régulièrement en tête. le « Kid » devient grand beaucoup trop vite et apprend tout par la force des choses : brutalement.
La seconde partie de l'histoire nous rappelle à nos bons souvenirs des Sept mercenaires dans un final plutôt jouissif.
Pour continuer sur le cinéma, vous vous rendrez rapidement compte que Billy Wild s'inscrit dans la veine des films de Romero : une société vérolée comme un fruit trop mûr et des protagonistes aussi mauvais morts que vivants.
Un univers glauque au possible à ne pas mettre entre toutes les mains : ça tue, ça gicle et ça déchiquette !

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Le dessin très noir de Guillaume Griffon (qui poursuit son trip en solo avec Apocalypse sur Carson City, toujours chez Akileos) est l'habillage parfait pour le récit développé par Céka (Egovox, Lutte majeure). L'ancrage est sauvage et les contours sont gras : une utilisation des noirs particulièrement intense qui rend les ombres omniprésentes et qui renforce un contexte sombre et sans espoir (sinon la mort). Par opposition, le dessinateur use de traits plus fins pour peaufiner les détails, silhouetter les plis des vêtements et affirmer les rides d'expressions. le corps de Billy Wild est chétif et ses os sont anguleux, laissant un contraste saisissant entre le gamin et la musculature saillante de la plupart de ses ennemis... et ils sont nombreux !

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La chronique complète à lire sur BenDis... !
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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