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Critique de carolitne


« La littérature, c'est sérieux. »
Les mots disent les maux quand leur violence a la force d'un coup de pied du Chevalier Lumière, l'indicible souffrance quand la voix fait défaut, comblent le vide et le silence, solitude de l'astre solaire dans l'univers.
Le soleil a rendez-vous avec la lune ; l'écrit répond à l'oral, « sons d'étoiles et lunes chantantes ».
La solitude, noirceur sépulcrale, répond aux voix intérieures, brouhaha permanent exerçant une incandescente fascination.
Guillaume répond à Thibault.
Deux frères, une antithèse.
Le soleil à sa lune.

« La littérature, c'est sérieux. »
L'échange pour briser un silence à la solidité d'une forteresse de vide et de solitude impénétrables.
Le discours, voix réelles pour dire celles, irréelles, qui habitent ce sanctuaire insondable qu'est l'esprit de Thibault.
Sa voix, ses voix, se mêlent à celle de son frère pour évoquer la maladie, la souffrance, la culpabilité, l'isolement, la violence.
La schizophrénie dont souffre Thibault.

« La littérature c'est sérieux »
Celle de Guillaume et de Thibault s'articule en fragments de vies déchirées, constellation d'éclats de rire, de voix et de larmes, mise en orbite aux trajectoires parallèles, éternels rendez-vous manqués.
Des épisodes d'une chanson de geste à la violence d'un morceau de rap quand la maladie engendre déchirures, autodestruction, mal.
L'histoire d'un être dépossédé de son histoire, irradiante d'amour et d'espoir.
L'Epopée subjective et personnelle d'une bataille contre les préjugés et clichés autour d'une maladie vécue par ce frère, ce héros.
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