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Critique de _BNFA


La rue Broca se déploie comme dans une courbure de l'espace-temps parisien, nous annonce Pierre Gripari. « Comment cela », me direz-vous, « la rue Broca ? Ne s'agit-il pas plutôt de la rue Mouffetard ? »
La sorcière de la rue Mouffetard, selon l'auteur, est née rue De Broca, avec la collaboration des enfants du quartier. Laide et vieille, elle découvre un jour un remède de bonne femme dans le journal des sorcières, qui lui permettra de devenir jeune et belle. Pour cela, elle doit manger une petite fille dont le prénom commence par un N. Il y en a une, justement, rue De Broca...
Dans La sorcière de la rue Mouffetard, le géant qui souhaite se marier doit rapetisser à la taille d'un homme. Deux chaussures, Nicolas et Tina, sont en fait deux époux qui ne veulent pas se séparer. La poupée Scoubidou cherche à procurer un vélo à Bachir, à l'aide de ses pouvoirs magiques. Une source est pompée pour alimenter une ville et la fée qui l'habite devient la fée du robinet.
La méchante sorcière qui hante le placard à balais en sortira seulement si on chante une petite chanson. La tentation est grande... Et une fois qu'on y a succombé, comment vaincre la sorcière, si ce n'est grâce aux poissons magiques de Bachir ?
Dans ces contes, on apprend aussi que le héros de l'Histoire s'appelle toujours Lustucru. Et César, Charles Martel, Jeanne d'Arc et les autres ? Ce sont tous des usurpateurs ! Heureusement, la mère Michel n'est pas bien loin.
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