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Critique de ssstella


Dans ce livre, il n'y a pas que l'histoire de la petite irlandaise orpheline, c'est aussi et surtout l'histoire d'une plantation à l'époque de l'esclavage.
Derrière ces grandes demeures à colonnes, tout une quantité de bâtiments annexes abritent une hiérarchie d'individus... la maison du contremaître, la dépendance et sa cuisine, où vivent les esclaves domestiques au service de la grande maison, puis des granges, des fumoirs, et bien éloigné, le quartier des esclaves aux rudimentaires cases. Ces esclaves là, travaillent aux champs et en plus d'être moins bien logés que les précédents, ils mangent aussi moins bien, alors qu'ils doivent fournir un travail beaucoup plus difficile. Enfin, tout dépend de l'humanité et de la bonté du maître. Bien sûr, tout est une question de chance ou de malchance, les esclaves ne peuvent rien choisir, ni leur maître, ni le travail plus ou moins pénible qu'ils devront accomplir. Et comme si ce n'était pas suffisant, ils seront aussi à la merci de l'honnêteté ou de la malveillance du contremaître qui peut se révéler plus injuste que le maître et abuser de sa position
En suivant Lavinia, on découvre tout cela... et on ne l'envie pas beaucoup plus d'être blanche, parce qu'être femme dans cette région-là, à cette époque-là, même si on est l'épouse du propriétaire de la plantation, ce n'est pas grand chose de plus qu'être un objet.
Comme indiqué sur la couverture de mon exemplaire...
"Je conseille vivement ce livre, tout comme la couleur des sentiments, il accomplit un travail important." (Alice Walker, auteur de la couleur pourpre, lauréate du prix Pulitzer).
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