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Critique de Anmoon
Stanislas Barberian, dont c'est la sixième enquête (mais la première que je lis), bouquiniste à titre principal et détective à ses heures, est appelé par un homme habitant le sud du pays afin de l'aider à trouver un acquéreur pour une série d'objets d'origine africaine dont il a hérité. C'est ainsi que Stanislas fait la connaissance par documents interposés de Justin Gillet, jésuite, et rencontre aussi, bien contre son gré, une série de personnages qui ne lui veulent pas du bien… mais que représentent donc ces objets qui semblent attiser les passions ?
Francis Groff nous emmène, tout au long de ce roman, en compagnie de son héros marchand de livres, sur les traces de ce missionnaire jésuite, parti de Paliseul pour le Congo. Nous sommes plongés dans l'effervescence de la capitale congolaise, dans les jeux de pouvoir entre partis, dans la vie des expatriés, bien éloignée du quotidien du peuple congolais, puis, plus loin dans les terres, au-delà des pistes noyées par les pluies et défoncées, à la rencontre d'un culte et d'une église encore bien vivants aujourd'hui, et dont j'ignorais tout jusque-là. Nous partons pour notre expédition en compagnie de Magloire, le chauffeur, et de Bonaventure, le journaliste, et ces deux caractères apportent de l'authenticité à l'histoire.
Les pages de ce livre se tournent facilement, et j'ai été prise au jeu de Stanislas et de ses recherches. J'ai apprécié rencontrer, par pages interposées, Simon Kimbangu, et apprendre qui il était. J'ai apprécié également le sentiment de me trouver au Congo, les descriptions de l'auteur rendant très vivantes les scènes qu'il nous propose.
En résumé, une lecture sympathique pour clôturer cette année, et un personnage que j'aurai plaisir à retrouver dans une autre enquête.
Francis Groff nous emmène, tout au long de ce roman, en compagnie de son héros marchand de livres, sur les traces de ce missionnaire jésuite, parti de Paliseul pour le Congo. Nous sommes plongés dans l'effervescence de la capitale congolaise, dans les jeux de pouvoir entre partis, dans la vie des expatriés, bien éloignée du quotidien du peuple congolais, puis, plus loin dans les terres, au-delà des pistes noyées par les pluies et défoncées, à la rencontre d'un culte et d'une église encore bien vivants aujourd'hui, et dont j'ignorais tout jusque-là. Nous partons pour notre expédition en compagnie de Magloire, le chauffeur, et de Bonaventure, le journaliste, et ces deux caractères apportent de l'authenticité à l'histoire.
Les pages de ce livre se tournent facilement, et j'ai été prise au jeu de Stanislas et de ses recherches. J'ai apprécié rencontrer, par pages interposées, Simon Kimbangu, et apprendre qui il était. J'ai apprécié également le sentiment de me trouver au Congo, les descriptions de l'auteur rendant très vivantes les scènes qu'il nous propose.
En résumé, une lecture sympathique pour clôturer cette année, et un personnage que j'aurai plaisir à retrouver dans une autre enquête.
