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Critique de noann


Dès les premières lignes, je me suis senti étranger, voire exclu de cet univers. Je dois avouer que je ne suis pas le bon candidat lecteur : totalement hostile à toute forme d'assuétude, à commencer par le tabac…

Certes l'auteur nous décrit un monde chatoyant, où les jeunes évoluent sans contraintes, libres d'aller où et quand ils veulent, de festival techno où l'herbe circule comme le vent, jusqu'à… d'autres festivals. L'auteur semble maitriser parfaitement ce monde et y adhérer avec une force enthousiaste très convaincante. Il nous le décrit avec fièvre et brio. Il convaincra sans problème toute une génération dévoyée de toxs, junkies, dealers, etc…

Le problème selon moi c'est le côté univoque. Il n'y a qu'une seule opinion, et quand un jeune dialogue avec un autre, ce n'est pas pour remettre en question leur mode de vie, c'est pour s'insurger qu'un champ de ganja soit remplacé par du pavot. Il n'y a aucun contrepoint, et le lecteur adhèrera… ou pas.

Je ne remets pas en cause les qualités d'écriture. Par contre je m'élève contre les opinions de l'auteur, qui semble considérer son roman comme l'apologie de la liberté… Ce qu'il confirme dans quelques interviews lus çà et là. Oui Mr Grondeau, la liberté consiste aussi à pouvoir aller où l'on veut et faire ce que l'on veut. Mais pensez vous que l'usage d'une drogue, même dite « douce », soit une forme de liberté ? Personnellement, je crois que la drogue est par définition liberticide. Fumer c'est être dépendant, et être dépendant, ce n'est pas être libre, c'est même tout le contraire.

Lien : http://livrogne.com/2013/01/..
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