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Critique de Nostradamus27


Un chercheur suisse en biologie est présent lorsque son fils Irving est enlevé chez lui. La comtesse Vassili et ses acolytes dont son adjoint von Klator ne maîtrisent pas complètement le renouvellement des tissus qui permettraient de voir repousser une main, un pied, une oreille, un nez. Ils menacent la vie du fils pour avoir la collaboration forcée du père.

Ceci dans le but de s'enrichir en vendant le procédé aux états les plus riches pour un usage militaire. Les blessés, au cours d'opérations, ne deviendraient pas invalides. On serait plutôt dans "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" pour ce groupe de malfaiteurs alors que nos jeunes héros sont dans une grande admiration pour les progrès scientifiques.

Irving a trois camarades de collège, un peu plus jeunes que lui ; Magnus, Noomi et Niklos sont scolarisés comme lui dans un internat d'élitisme scientifique. Inquiets de son absence, ils vont rencontrer le père d'Irving. À cette occasion, ils tombent entre les mains de la bande de la comtesse.

Tout au long du récit, ponctuellement les faits et gestes du trio sont prétextes à des questionnements plus ou moins scientifiques divers (l'origine du jean, les gâteaux secs qui ramollissent). À la suite de cette aventure Magnus, Noomi et Niklos vont fonder le club des Scientikids car s'ils ont fait écher à la comtesse Wassili, celle-ci est blessée mais pas morte (au sens figuré de l'expression). Ils savent que ses manoeuvres malfaisantes continueront et celle comtesse telle Lady X (dans la série de BD "Buck Danny") ou Dragon Lady (avec les comics de "Terry et les pirates") continuera à s'affronter à eux.

La lecture de cette aventure, avec effectivement 80 pages de texte et des blancs entre les onze chapitres et entre le dernier chapitre et l'épilogue convient très bien à des enfants de 9 à 12 ans qui ne livrent que des livres peu épais. Les cinq dernières pages offrent des explications scientifiques autour d'animaux capables de voir repousser leur queue ou leurs pattes (avant et arrière). On souhaite une poursuite de cette série car la fiction bien ficelée sur le modèle du roman policier pour la jeunesse, permet d'apporter des informations culturelles aux lecteurs.
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