Voilà un livre étonnant : à la fois enquête, document historique et roman. Il m'a fallu un certain temps pour distinguer ce qui relève de chaque genre.
Le résultat est passionnant : c'est une plongée hallucinante dans le bunker d'Hitler lors de la fin ultime du nazisme, au moment où s'abat le Crépuscule des dieux.
Sera victime de l'ultime folie un musicien inconnu qui n'avait qu'un seul tort : ressembler au Führer. D'où la machination... je n'en dis pas plus.
Excellente traduction de
Marguerite Pozzoli.
Mais... je ne peux m'empêcher de faire deux remarques, au cas (improbable) où l'éditeur viendrait à lire ces lignes :
- page 66 : " n'excluent en rien qu'elle puisse s'avérer exacte ;". Il y a redondance : s'avérer suffit.
- page 130 " la belle maison que Beethoven, en 1912, avait failli acheter". 1812 évidemment ! C'est une coquille.
Pardon d'avoir fait le puriste !
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