Le premier roman de
Camille Guénot est prometteur ; Oscar Goupil, dont les parents tiennent une galerie d'art en plein Paris et copinent avec les plus grands artistes contemporains, se voit obligé d'aller séjourner chez sa grande tante Léonie à Londres sans trop d'explications.
Arrivé sur place, sa tante l'envoie bosser en stage à la National Gallery (ça va petit, on est sur un privilège white child, je te jure y'a pire dans la vie), lieu où Oscar découvrira son don.
En effet, le jeune adolescent peut communiquer avec les tableaux, et en tant que grand fan d'Harry Potter, ça tombe plutôt bien. D'autant qu'il va se retrouver pris dans un jeu de piste pour retrouver des artistes (aux noms légèrement modifiés - ça m'a fait golri ça), et ce précieux avantage va lui être d'un grand secours.
Outre le fait qu'Oscar s'exprime comme un adulte ayant un vocabulaire quasiment omniscient, le roman est bien rythmé et la richesse de cette histoire tient surtout aux références et aux clins d'oeil qui ont aidé à son écriture. On s'amusera donc (en tant que lecteur.ice avisé.e) à repérer les private jokes qui témoignent du plaisir que l'autrice a pris à créer son histoire.
J'ai juste noté un décalage entre les références pour trentenaires, l'âge du personnage principal et le public à qui s'adresse le roman (intergénérationnel ? Maybe baby).
J'vous laisse juger par vous-même pour les intéressé.es
Sioux
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