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Critique de elisecorbani
Suite à la publication de son roman l'Eclipse, inspiré par les Evangiles, Enguerrand Guépy se laisse embarquer dans un projet autour de Marie Madeleine à la demande de son éditeur.
Le texte, relativement court, est construit à la première personne, comme une relation de son enquête autour du personnage de la sainte. Les chapitres rapportent, en alternance avec une réécriture du personnage évangélique, les entretiens réalisés avec une cohorte d'interlocuteurs hétéroclites: théologien désabusé, prêtre ou rabbin, cousin hospitalisé en psychiatrie, comédienne rebelle post moderne et son metteur en scène, actrice porno, prostituée, général réactionnaire...
Ces figures très incarnées expriment chacune à leur manière l'impossibilité de cerner Marie Madeleine et les risques de l'entreprise littéraire menée par l'auteur. Tout en épousant avec humour les clichés, Enguerrand Guépy s'en joue pour livrer une réflexion sur un personnage dont la postérité se construit en assumant et luttant contre les stéréotypes.
Fortement ancré dans la réflexion personnelle et une méditation autobiographique, le texte donne à voir une interprétation originale du personnage évangélique et de la fascination exercée par Marie Madeleine. Malgré son narcissisme un brin désespéré, il permet également de s'attacher à l'auteur dont la sincérité est touchante.
Le texte, relativement court, est construit à la première personne, comme une relation de son enquête autour du personnage de la sainte. Les chapitres rapportent, en alternance avec une réécriture du personnage évangélique, les entretiens réalisés avec une cohorte d'interlocuteurs hétéroclites: théologien désabusé, prêtre ou rabbin, cousin hospitalisé en psychiatrie, comédienne rebelle post moderne et son metteur en scène, actrice porno, prostituée, général réactionnaire...
Ces figures très incarnées expriment chacune à leur manière l'impossibilité de cerner Marie Madeleine et les risques de l'entreprise littéraire menée par l'auteur. Tout en épousant avec humour les clichés, Enguerrand Guépy s'en joue pour livrer une réflexion sur un personnage dont la postérité se construit en assumant et luttant contre les stéréotypes.
Fortement ancré dans la réflexion personnelle et une méditation autobiographique, le texte donne à voir une interprétation originale du personnage évangélique et de la fascination exercée par Marie Madeleine. Malgré son narcissisme un brin désespéré, il permet également de s'attacher à l'auteur dont la sincérité est touchante.
