AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de topocl


Deux textes ( Une histoire du cimetière argentin des Malouines – la trace des os) qui parlent de l'activité de l'association mondialement reconnue EAAF :Equipe d'anthropologie médico-légale.

Un groupe d'anthropologues qui, depuis 1984 (date de la chute de la dictature argentine) identifient des cadavres, réécrivent des histoires, rassérènent des familles endeuillées.
Ici l'auteur s'attache particulièrement à l'identification de plus de 100 soldats argentins décédés lors de la guerre des Malouines, enterrés sur place sans identification, sans que les familles n'aient jamais été informées de leur décès et de ses circonstances, d'une part, et à de recherches sur les disparus de ma dictature.
Mais l'équipe est aussi mondialement sollicitée pour son expertise sur d'autres terres, lieux de non-droit et de conflits, où attendent des familles dans l'expectative et des morts non-identifiés.

Récit qui souffre sans doute d'une faiblesse de traduction, mais qui reste cependant très touchant. D'une part parce qu'elle évoque les traumatismes intimes liés à cette perte d'information : »Qu'est devenu mon proche ? » soigneusement orchestrée par la dictature. Mais aussi par le singulier combat de ces anthropologue, l'énergie et même l'argent (non argentin pour la plupart) dédié à cette recherche de connaissance, qui paraît à certains secondaire (voire néfaste) mais qui est si indispensable à la cicatrisation des deuils, même des décennies après, et à l'écriture des récits familiaux.

Commenter  J’apprécie          00







{* *}