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Critique de palamede


Josef Mengele est souvent considéré comme l'un des pires criminels nazis, « le symbole de la cruauté nazie », pour le président du tribunal de Yad Vashem, le procureur général du procès d'Eichmann. Un tortionnaire de la pire espèce qui, comme Klaus Barbie et beaucoup d'autres, a bénéficié d'aides et de complicités pour se cacher en Amérique latine. A commencer par celle de l'argentin Peron, favorable aux nazis, qui rêvait pour son pays d'une destinée exceptionnelle, quand les Soviétiques et les Américains se seraient anéantis à coups de bombes atomiques.

Mengele a aussi été soutenu financièrement par sa famille, des riches industriels de Günzburg en Bavière qui ne souhaitaient pas qu'il soit arrêté parce qu'ils risquaient d'être associés à lui. Mais après une période relativement sereine, Mengele a vécu constamment sur le qui vive, dans la peur d'être pris et jugé, et probablement exécuté comme Eichmann qu'il a croisé dans son exil. Car Mengele est surtout un lâche, un sociopathe narcissique et paranoïaque dont la monstruosité s'est épanouie avec la guerre.

Mais tout ça, on le sait plus ou moins, alors pourquoi écrire encore un livre, un roman de surcroît, sur un criminel nazi ? On espère pour les bonnes raisons. Pour ne pas oublier. Pour que ça ne recommence jamais. Pour rendre hommage aux victimes de Mengele et à leurs familles parce qu'il n'y a pas eu de procès pour leur donner la parole, " un procès nécessaire pour analyser L Histoire et l'assumer pour le présent " comme l'a écrit le Die Ziet après le procès Barbie.
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