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Critique de Nariel


Après Et il l'embrassa… que j'ai beaucoup apprécié, je me suis rapidement lancée dans la lecture du 2ème tome de la série Jeunes filles en fleur, alléchée par un résumé que je trouvais fort tentant… Mais comme cela arrive parfois, le roman ne fut pas à la hauteur des promesses du résumé. J'ai été quelque peu déception pendant ma lecture. La faute à une héroïne carrément trop naïve…

Et pourtant, Prudence Bosworth avait tout pour tirer son épingle du jeu (sans mauvais jeu de mots 😁), elle est arrivée à Londres jeune, elle oeuvre d'arrache pied comme coutière et elle a réussi à devenir la première couturière de l'atelier où elle travaille. Elle est financièrement indépendante et vit dans la pension que l'autrice nous a présentée dans le tome précédent. A première vue, elle semble être une héroïne plutôt pragmatique… Et puis, patatra !!! Là voilà qui devient une riche héritière et voilà qu'elle semble perdre tout le bon sens qu'elle semble posséder. Alors oui, avec cette toute nouvelle richesse, sa famille se rappelle à son bon souvenir alors qu'elle ne s'occupait pas d'elle depuis son départ pour Londres. Et cette adorable famille, qui est d'un seul coup aimante, compte bien profiter de cet argent et de là à dire qu'ils ont un plan pour essayer de récupérer leur part du gâteau, il n'y a qu'un pas que je vais franchir. Car si Prudence est riche, il lui faut se marier pour toucher l'intégralité se son héritage, difficile de ne pas deviner le dessein de son oncle et sa tante. La famille détestable et arriviste au possible… Prudence aurait mieux fait de se payer un chaperon plutôt que de les subir.

Rhys de Winter, Duc de Saint-Cyres, est de retour en Angleterre après des années passées en Italie. Et il traîne derrière une réputation pas très fameuse, un libertin complètement ruiné dont les domaines familiaux tombent en ruine et il ignore s'il pourrait payer les droits de succession. Une situation carrément intenable pour lui et le seul moyen de se sortir de ce mauvais est d'épouser une jeune fille très bien dotée. Au début du roman, il écume les salles de bal pour faire son choix, c'est dans ces circonstances qu'il rencontre Prudence alors qu'elle était en train de recoudre la robe de l' »adorable » Lady Alberta. Et malgré la différence de classe, il remarque Prudence et tombe sous son charme. Alors quand il apprend qu'elle est devenue une riche héritière, il la voit comme son salut et la solution à tous ses problèmes. S'en suit alors toutes une séries de rencontres pas très fortuites, il faut reconnaître que le Duc de Saint-Cyres joue habilement ses pions et sait se servir de ses atouts. Il manipule sans aucun problème Prudence qui est d'une naïveté sans nom, en la séduisant, mais comment peut-elle croire aussi longtemps que le Duc est complètement ignorant de son héritage. Certes, Prudence ne connaît pas les règles de la Société mais elle doit tout de même se douter que les ragots et informations circulent dans ce petit microcosme. J'aurais pu trouver le Duc de Saint-Cyres détestable, mais c'est un personnage complexe avec ses fantômes qui est acculé et qui n'a que peu de solutions pour s'en sortir. Mais le mensonge est rarement le chemin a prendre car quand la vérité éclate, les dommages peuvent être grands.

J'apprécie que Laura Lee Guhrke propose des héroïnes atypiques, elles sont considérées comme des vieilles filles, elles travaillent et sont financièrement indépendantes. Mais sur ce 2ème tome, j'ai eu du mal avec l'héroïne, Prudence est trop naïve et romantique, mais j'ai aimé le fait qu'elle ne change pas avec sa toute nouvelle fortune, elle reste proche des ses amies et souhaite les aider si besoin. Il fallait probablement quelqu'un de profondément généreux et gentil pour aider Rhys à se libérer de ses démons.

Un 2ème tome que j'ai trouvé un peu inégal dans sa construction. Une lecture plaisante mais guère plus.
Lien : https://missbiblioaddict.wor..
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