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Critique de Tbilissi
À mon époque la bande-dessinée des "j'aime lire" c'était "TomTom et Nana". Quelle ne fût pas ma stupeur de découvrir que les terribles rejetons avaient été remplacés par Ariol, un petit âne bleu insignifiant.
Après lecture de la bd du "j'aime lire" et de 3 albums glanés en médiathèque sous les requêtes incessantes de mes enfants, force est de constater que nous avons gagné au change : Ariol, c'est trop coucoule, comme il le dirait lui-même !
Tout d'abord, c'est simple et extrêmement bien calligraphié. Et ô miracle, mon fils de 7 ans qui peinait à déchiffrer les écritures pas toujours très lisibles de Lucky Luke ou Astérix passe des heures à lire ses Ariol. Mieux, il les lit à son petit frère et je les entends rire de l'autre bout de la maison !
Ensuite, c'est donc irrésistiblement drôle ! Chaque personnage a son caractère bien trempé, le chouchou de mes enfants étant Ramono le cochon, le meilleur ami d'Ariol, à la mauvaise foi désopilante.
Enfin, c'est tout simple mais d'une grande finesse. Cette bd cerne parfaitement les préoccupations et la vie d'un enfant de 7 ans, tout en amenant à réfléchir. L'épisode "évolution" est pour moi très représentatif ; Ariol y questionne son papy sur la différence entre le chien de celui-ci et la famille de chiens qu'ils ont pour voisins, ou entre les mouettes du ciel qui volent (animaux) et les mouettes qui ne volent pas (gens). Bien entendu l'explication du grand-père qui fait appel à l'évolution n'a aucun fondement scientifique, mais je trouve que cet épisode stimule le sens critique de l'enfant, et le fait s'interroger sur le fait qu'Ariol soit un âne qui rêve d'être un cheval et d'épouser une vache.
Une très belle découverte, toute la collection va suivre, assurément !
Après lecture de la bd du "j'aime lire" et de 3 albums glanés en médiathèque sous les requêtes incessantes de mes enfants, force est de constater que nous avons gagné au change : Ariol, c'est trop coucoule, comme il le dirait lui-même !
Tout d'abord, c'est simple et extrêmement bien calligraphié. Et ô miracle, mon fils de 7 ans qui peinait à déchiffrer les écritures pas toujours très lisibles de Lucky Luke ou Astérix passe des heures à lire ses Ariol. Mieux, il les lit à son petit frère et je les entends rire de l'autre bout de la maison !
Ensuite, c'est donc irrésistiblement drôle ! Chaque personnage a son caractère bien trempé, le chouchou de mes enfants étant Ramono le cochon, le meilleur ami d'Ariol, à la mauvaise foi désopilante.
Enfin, c'est tout simple mais d'une grande finesse. Cette bd cerne parfaitement les préoccupations et la vie d'un enfant de 7 ans, tout en amenant à réfléchir. L'épisode "évolution" est pour moi très représentatif ; Ariol y questionne son papy sur la différence entre le chien de celui-ci et la famille de chiens qu'ils ont pour voisins, ou entre les mouettes du ciel qui volent (animaux) et les mouettes qui ne volent pas (gens). Bien entendu l'explication du grand-père qui fait appel à l'évolution n'a aucun fondement scientifique, mais je trouve que cet épisode stimule le sens critique de l'enfant, et le fait s'interroger sur le fait qu'Ariol soit un âne qui rêve d'être un cheval et d'épouser une vache.
Une très belle découverte, toute la collection va suivre, assurément !
