La maison de l'ange fait partie des premières oeuvres de
Beatriz Guido et offre une lecture assez aiguë et impertinente de la réalité argentine. L'auteur regarde d'un oeil critique la classe à laquelle elle appartient, dénonçant l'hypocrisie des conventions et la bigoterie derrière lesquelles se dissimulent de violentes tensions libidinales. Ses personnages de prédilection sont des adolescentes, asphyxiées par leur milieu et de lourds secrets de famille, victimes des perversions adultes. Cette impertinence de ton s'estompera dans les oeuvres plus tardives, l'auteur étant plus à la recherche du best seller que d'audace intellectuelle.
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