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Critique de Tachan
L'évocation des sentiments est l'un des sujets les plus prisés dans les albums à destination de la jeunesse, mais la question de la façon dont les adultes expriment leurs sentiments ne l'est pas forcément car on se concentre plus souvent sur les enfants.
Vincent Guigue et Luciano Lozano auteurs confirmés qui ont déjà travaillé sur la famille, l'enfance et les émotions, nous offrent ici un album charmant et un peu décalé où ils se plaisent à contourner nos attentes pour nous offrir une réponse originale à la question que se pose ce jeune héros : pourquoi mon papa ne me dit pas : "Je t'aime" ?
L'expression des sentiments est vraiment quelque chose qui nous est proche et le jeune enfant n'est pas toujours à même de le saisir. Apprenant par imitation, quand il voit une famille où les gens se disent facilement "je t'aime", c'est logique qu'il se questionne sur sa propre famille où ce n'est pas le cas. C'est ce qui arrive à Simon.
Venant d'une famille où on n'est pas des plus tactiles et expressifs, je me suis retrouvée en lui. J'ai donc beaucoup aimé que les auteurs donnent corps à cette singularité qui détonne dans la norme actuelle, ou du moins dans ce qu'on promeut souvent dans la fiction. Ainsi, j'ai beaucoup aimé qu'ils montrent subtilement, tranquillement, lancinemment qu'il existe d'autres modes d'expression que les mots et les câlins pour exprimer ses sentiments et son amour. J'ai trouvé ça beau de voir tout ce que ce petit garçon vivait au quotidien avec son papa, la façon dont il l'accompagnait, l'encourageait, vivait juste des moments riches avec lui, montrant ainsi par les actes tout l'amour et l'intérêt qu'il lui porte, là où parfois les mots cachent un vide abyssal à côté. Ici, on montre que ce sont les actes qui comptent bien plus que les mots, même s'ils ne les remplacent pas et que ça fait du bien aussi de les entendre parfois.
J'ai ainsi été charmée par cette histoire, portée en plus par des dessins très doux, grâce à la rondeur des traits de l'auteur et la palette des couleurs choisies, ce qui donne une lecture joviale et apaisante où les planches regorgent de petits détails savoureux et où le héros, Simon, est particulièrement expressif. On ressent vraiment à travers les pages le plaisir pris à passer du temps avec son père et celui de son père à être avec lui. C'est là ce qui compte !
Biais détonnant, ici les auteurs montrent combien les actes des gens comptent et pas seulement les mots. Dans une société des apparences, j'ai trouvé ce message intérieur bien plus fort et pertinent que bien d'autres. J'ai été touchée par la détresse de ce petit garçon mais aussi par la réponse qu'il trouve dans les dernières pages qui l'a pourtant accompagné tout du long. C'était tendre et touchant. Une belle leçon de vie !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Vincent Guigue et Luciano Lozano auteurs confirmés qui ont déjà travaillé sur la famille, l'enfance et les émotions, nous offrent ici un album charmant et un peu décalé où ils se plaisent à contourner nos attentes pour nous offrir une réponse originale à la question que se pose ce jeune héros : pourquoi mon papa ne me dit pas : "Je t'aime" ?
L'expression des sentiments est vraiment quelque chose qui nous est proche et le jeune enfant n'est pas toujours à même de le saisir. Apprenant par imitation, quand il voit une famille où les gens se disent facilement "je t'aime", c'est logique qu'il se questionne sur sa propre famille où ce n'est pas le cas. C'est ce qui arrive à Simon.
Venant d'une famille où on n'est pas des plus tactiles et expressifs, je me suis retrouvée en lui. J'ai donc beaucoup aimé que les auteurs donnent corps à cette singularité qui détonne dans la norme actuelle, ou du moins dans ce qu'on promeut souvent dans la fiction. Ainsi, j'ai beaucoup aimé qu'ils montrent subtilement, tranquillement, lancinemment qu'il existe d'autres modes d'expression que les mots et les câlins pour exprimer ses sentiments et son amour. J'ai trouvé ça beau de voir tout ce que ce petit garçon vivait au quotidien avec son papa, la façon dont il l'accompagnait, l'encourageait, vivait juste des moments riches avec lui, montrant ainsi par les actes tout l'amour et l'intérêt qu'il lui porte, là où parfois les mots cachent un vide abyssal à côté. Ici, on montre que ce sont les actes qui comptent bien plus que les mots, même s'ils ne les remplacent pas et que ça fait du bien aussi de les entendre parfois.
J'ai ainsi été charmée par cette histoire, portée en plus par des dessins très doux, grâce à la rondeur des traits de l'auteur et la palette des couleurs choisies, ce qui donne une lecture joviale et apaisante où les planches regorgent de petits détails savoureux et où le héros, Simon, est particulièrement expressif. On ressent vraiment à travers les pages le plaisir pris à passer du temps avec son père et celui de son père à être avec lui. C'est là ce qui compte !
Biais détonnant, ici les auteurs montrent combien les actes des gens comptent et pas seulement les mots. Dans une société des apparences, j'ai trouvé ce message intérieur bien plus fort et pertinent que bien d'autres. J'ai été touchée par la détresse de ce petit garçon mais aussi par la réponse qu'il trouve dans les dernières pages qui l'a pourtant accompagné tout du long. C'était tendre et touchant. Une belle leçon de vie !
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