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Critique de angelita.manchado
Jike Cooper, Police Judiciaire de Pierrick Guillaume et Alexandre Fouchard, présentation
Jike maîtrise à fond la conduite. Elle est impulsive, intelligente, sensible. Elle connaît ses limites.
Elle est commandante à la PJ à Paris. Elle doit exister face à ce monde d'hommes.
Avis Jike Cooper, Police Judiciaire de Pierrick Guillaume et Alexandre Fouchard
Dans les faits, j'aime bien les romans policiers lorsqu'ils sont écrits par d'anciens policiers ou des policiers en poste. Ils expliquent leurs enquêtes de fond en comble, avec les explications nécessaires quant aux termes utilisés, surtout le jargon policier français. Les romans de ces policiers français donnent donc une belle dimension à l'enquête avec des personnages très intéressants qui provoquent des sentiments au lecteur. Pour ce roman, je suis réellement restée sur ma faim. Aucun membre de l'équipe de Jike, ni Jike, n'a provoqué quoi que ce soit en moi. Pourtant, son rôle de commandante est amplement détaillé. Elle prend soin d'eux. Elle a un rôle de manager efficace qui ne rentre pas dans les codes de la police.
Le roman, outre l'enquête, se concentre également sur toutes les réformes de la police – guerre du chiffre de plus en plus flagrante – au mépris de ceux qui travaillent au Ministère de l'Intérieur et les usagers. Des chiffres qui ne tiennent pas compte du travail d'enquêteur, des heures effectuées par les enquêteurs. Outre la réforme de la police, il ne faut pas oublier également les nombreuses réformes de la justice.
Jike et son équipe vont devoir résoudre deux enquêtes, celle concernant la mort d'un homme non identifié et un autre homme retrouvé mort chez lui dont la mort a été jugée naturelle. La première se révèle difficile car ils n'ont pratiquement aucune piste. Les caméras sont trop floues, les téléphones ne bornent pas. Mais en échangeant entre tous, en suivant tous les recoupements, l'équipe de Jike, avec l'aide du juge, va arriver à avoir tous les bons éléments pour avancer. le lecteur passe de la première enquête à la suivante sans réellement savoir quand la première est close. Ce qui est bien dommage. Mais il est vrai que lorsque la police a fini, c'est à la justice de continuer.
Toutes ces explications, certes très importantes dans le travail du policier ou du management, nuisent au développement de l'histoire. Je trouve que c'est plutôt un document qu'un roman.
Je remercie Babelio pour cette Masse Critique.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
Jike maîtrise à fond la conduite. Elle est impulsive, intelligente, sensible. Elle connaît ses limites.
Elle est commandante à la PJ à Paris. Elle doit exister face à ce monde d'hommes.
Avis Jike Cooper, Police Judiciaire de Pierrick Guillaume et Alexandre Fouchard
Dans les faits, j'aime bien les romans policiers lorsqu'ils sont écrits par d'anciens policiers ou des policiers en poste. Ils expliquent leurs enquêtes de fond en comble, avec les explications nécessaires quant aux termes utilisés, surtout le jargon policier français. Les romans de ces policiers français donnent donc une belle dimension à l'enquête avec des personnages très intéressants qui provoquent des sentiments au lecteur. Pour ce roman, je suis réellement restée sur ma faim. Aucun membre de l'équipe de Jike, ni Jike, n'a provoqué quoi que ce soit en moi. Pourtant, son rôle de commandante est amplement détaillé. Elle prend soin d'eux. Elle a un rôle de manager efficace qui ne rentre pas dans les codes de la police.
Le roman, outre l'enquête, se concentre également sur toutes les réformes de la police – guerre du chiffre de plus en plus flagrante – au mépris de ceux qui travaillent au Ministère de l'Intérieur et les usagers. Des chiffres qui ne tiennent pas compte du travail d'enquêteur, des heures effectuées par les enquêteurs. Outre la réforme de la police, il ne faut pas oublier également les nombreuses réformes de la justice.
Jike et son équipe vont devoir résoudre deux enquêtes, celle concernant la mort d'un homme non identifié et un autre homme retrouvé mort chez lui dont la mort a été jugée naturelle. La première se révèle difficile car ils n'ont pratiquement aucune piste. Les caméras sont trop floues, les téléphones ne bornent pas. Mais en échangeant entre tous, en suivant tous les recoupements, l'équipe de Jike, avec l'aide du juge, va arriver à avoir tous les bons éléments pour avancer. le lecteur passe de la première enquête à la suivante sans réellement savoir quand la première est close. Ce qui est bien dommage. Mais il est vrai que lorsque la police a fini, c'est à la justice de continuer.
Toutes ces explications, certes très importantes dans le travail du policier ou du management, nuisent au développement de l'histoire. Je trouve que c'est plutôt un document qu'un roman.
Je remercie Babelio pour cette Masse Critique.
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