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Critique de Vermeer


Le titre reprend une phrase de Margaret Thatcher "There is no society" (1987) c'est-à-dire qu'avec l'accélération de la mondialisation économique, du libéralisme, la société se délite, les classes dominantes font sécession et abandonnent le bien commun.
Après les ouvriers, les paysans, c'est aujourd'hui la classe moyenne dans son ensemble qui disparaît. Les retraités en sont le dernier rempart, héritiers des 30 glorieuses mais vont être de plus en plus précarisés.
Comment faire société sans l'existence d'une classe moyenne majoritaire intégrée économiquement et culturellement ? C'est de moins en moins le cas.
Le mythe d'une majorité d'inclus sert les intérêts des classes dominantes, bénéficiaires de la mondialisation. Elles ont mis en avant les problèmes des banlieues, ethnicisé les débats pour laisser croire que les problèmes n'existent qu'à la marge. Pourtant de plus en plus d'Occidentaux ( le problème n'est pas spécifiquement français) ne sont plus intégrés, ne servent plus de référents culturels aux arrivants. Pire ils ont été méprisés, ostracisés et vivent aujourd'hui et pour la première fois hors des zones de créations d'emplois. Loin du mythe de la mobilité pour tous, ils subissent une sédentarisation contrainte, par les coûts immobiliers notamment.
Encore une fois, impossible de faire société sans une majorité d'inclus qui partagent des valeurs communes.
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