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Critique de ChristelleH
Une histoire glauque, très glauque qui m'a rappelé Claustria de Régis Jauffret et qui crée un sentiment de malaise de plus en plus profond au fil des pages. La même folie dominatrice, la même thématique de l'enfermement…
J'ai eu beaucoup de mal à terminer Encore ; d'ailleurs, je ne l'ai pas terminé : j'ai feuilleté les 100 dernières pages, pour connaître la fin, quand même !
Gaza , un anti-héros tout jeune, « aide » son père à faire passer des clandestins syriens, afghans, etc, depuis la Turquie où ils ont réussi à fuir. A la sortie de l'école, quand les autres élèves de sa classe font leurs devoirs gentiment, Gaza , complètement soumis par son père et sa violence, se voit contraint de donner des coups de main : offrir à boire aux clandestins, faire des courses pour le ravitaillement des clandestins…
D'abord honteux de ce travail, Gaza devient peu à peu un « employé » abject qui tente des expériences sociales sur ces clandestins que son père enferme dans une sorte de hangar souterrain construit à dessein, à la sortie d'un village. En attendant de les faire passer sur un bateau sensé les conduire en Europe, Gaza les manipule et les contraint à s'organiser politiquement, à élire un chef, à lui offrir leurs belles femmes…Tel un marionnettiste, « ce monstre sans humanité » comme il se décrit lui-même, les dirige depuis ses caméras et son haut-parleur, sans oublier de prendre des notes et de rédiger pour lui-même des rapports sur son ordinateur.
La folie qui guette l'adolescent explose soudain à la faveur d'un événement terrible qui marque le passage à la 2nde partie de l'histoire.
Il y a des scènes insupportables et terribles, très dérangeantes.
C'est bien écrit, intéressant évidemment puisque d'actualité, politiquement incorrect, mais franchement, ce roman brûle les mains.
J'ai eu beaucoup de mal à terminer Encore ; d'ailleurs, je ne l'ai pas terminé : j'ai feuilleté les 100 dernières pages, pour connaître la fin, quand même !
Gaza , un anti-héros tout jeune, « aide » son père à faire passer des clandestins syriens, afghans, etc, depuis la Turquie où ils ont réussi à fuir. A la sortie de l'école, quand les autres élèves de sa classe font leurs devoirs gentiment, Gaza , complètement soumis par son père et sa violence, se voit contraint de donner des coups de main : offrir à boire aux clandestins, faire des courses pour le ravitaillement des clandestins…
D'abord honteux de ce travail, Gaza devient peu à peu un « employé » abject qui tente des expériences sociales sur ces clandestins que son père enferme dans une sorte de hangar souterrain construit à dessein, à la sortie d'un village. En attendant de les faire passer sur un bateau sensé les conduire en Europe, Gaza les manipule et les contraint à s'organiser politiquement, à élire un chef, à lui offrir leurs belles femmes…Tel un marionnettiste, « ce monstre sans humanité » comme il se décrit lui-même, les dirige depuis ses caméras et son haut-parleur, sans oublier de prendre des notes et de rédiger pour lui-même des rapports sur son ordinateur.
La folie qui guette l'adolescent explose soudain à la faveur d'un événement terrible qui marque le passage à la 2nde partie de l'histoire.
Il y a des scènes insupportables et terribles, très dérangeantes.
C'est bien écrit, intéressant évidemment puisque d'actualité, politiquement incorrect, mais franchement, ce roman brûle les mains.
