Ce roman n'a de feel good que le titre. En effet, nos héros sont plutôt feel bad, toujours en quête d'argent et de réussite. Alice essaie de s'en sortir avec un enfant à charge (ses solutions pour augmenter ses finances d'ailleurs ne sont pas des plus politiquement corrects) tandis que Tom, dont la femme vient de le quitter, vivote en écrivant des romans plutôt barrés au lectorat confidentiel. Leur rencontre va leur ouvrir de nouvelles perspectives ...Un roman à la fois grave et drôle, grave par son sujet et drôle par son ton, vraie satire sociale, où la misère est présente à chaque page, une misère très réelle où l'on mange des pâtes 5 jours sur 7, où on est toujours « juste ». La misère est là donc mais ce n'est jamais misérabiliste grâce à la causticité de l’auteur. Un récit qui sonne juste ! J’ai beaucoup aimé.
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