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Critique de xalatan
Le prix Nobel de littérature 2021 a été décerné à l'écrivain tanzanien Abdulrazak Gurnah, né en 1948. L'auteur a été récompensé pour son récit «empathique et sans compromis des effets du colonialisme et le destin des réfugiés pris entre les cultures et les continents», selon le jury. J'ai choisi de lire un roman de 2012, "The Last Gift" qui ne parle ni de colonialisme, ni du destin de réfugiés. Il parle d'une famille "d'immigrants", installés en Angleterre, dont les enfants sont nés en Angleterre. Les parents, Maryam et Abbas, les enfants Jamal et (H)Anna. Maryam et Abbas ont chacun un passé qu'ils tiennent secret. L'auteur s'intéresse à leur parcours, le regard que leurs enfants portent sur eux, comment les enfants, devenus jeunes adultes, vivent leur insertion dans la société anglaise. Ce n'est pas un livre militant. C'est un livre très intimiste et familial. L'auteur exprime différents point de vue à travers les différents protagonistes du roman. Chacun à sa façon cherche qui il est et n'est pas sûr de ce qu'il peut livrer à l'autre. Il y a quelques passages inutiles, comme lorsque l'auteur entreprend soudain de raconter le parcours d'un personnage inconnu du lecteur jusqu'alors. En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce roman et on ne peut s'empêcher de s'attacher à cette famille que l'auteur rend très réelle à travers ses dialogues, ses conflits, ses confidences.
