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Critique de Sachenka


Ma critique sera à contre-courant. Les onze personnes qui ont lu Les turbans de Venise ont donné à ce bouquin une note assez terrible puisque la moyenne est d'à peine 2,5. Pourtant, je n'ai pas détesté. Il y a un certain nombre d'éléments qui m'ont agacé mais, dans l'ensemble, j'ai apprécié ce voyage dans le temps et dans l'espace que nous propose Nedim Gürsel. Peut-être que le problème avec ce livre vient des attentes que l'on entretient à son endroit. L'intrigue elle-même est un peu brumeuse, un homme d'origine turque, Kâmil Uzman, se rend à Venise pour… voir des oeuvres d'art qui ont créé des ponts entre l'Orient et l'Occident. Et je ne parle pas de sa «relation» avec Lucia et de la finale obscure. Je conviens que ça peut en détourner plus d'un. Mais l'intérêt de ce roman, Les turbans de Venise, réside ailleurs. Moi, je l'ai trouvé dans ce voyage sur lequel j'écrivais plus tôt. Nedim Gürsel nous transporte en pleine Renaissance, nous fait revivre l'histoire de la Sérénissime à son apogée, ses peintres, sa culture. le lien avec Istanbul-Constantinople ? Les frères Bellini, et le périple de l'un d'eux pour faire le portrait du conquérant ottoman Mehmet. Par la suite, le roman s'étire un peu, bien sur, et prend des airs de documentaire. Mais ma passion pour l'art et l'histoire l'emporte et je me laisse bercer par la prose de l'auteur. J'en ai retiré que ce qui m'intéressait. Je vous encourage à faire de même.
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