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Critique de christinebeausson


Des histoires qui se suivent...

Une pseudo correspondance, un homme,
Assassin ? Condamné ? Écrivain ?
Qui nous parle du meurtre d'un enfant.

Une scène de la vie de deux femmes enceintes, les échos de l'actualité avec le meurtre d'un enfant, le choix de l'une et la question : Assumer ou non sa maternité ?

Un récit d'un pasteur qui recueille des enfants sauvages dans d'autres lieux, dans un autre temps et l'observation, l'éducation, pour faire quoi ?
Le long apprentissage de la vie en société avec ses limites morales, sociales et pour continuer faut il refermer la cage ?

Un compte rendu de la longue descente aux enfers d'un petit P., avec comme narratrice, la mère dont nous suivons les préoccupations, les petits soucis du quotidien. Nous sommes des témoins. Nous côtoyons cette famille qui fait n'importe quoi. Nous sommes confrontés à sa version de l'histoire, à l'absurdité d'un système qui laisse commettre un assasinat, à la complicité de tous ceux qui côtoyaient les acteurs de ce drame. Jusqu'au bout la société a cru bien faire, jusqu'au bout la société et les services sociaux se sont laissés manipuler par des individus paumés, jusqu'au bout nous sommes restés les témoins silencieux de cette longue agonie !

Une prise de parole de l'auteur pour
Condamner le silence, notre propre oeil détourné pour ne pas voir ce qui nous effraie, ce que nous ne devrions pas supporter, ne pas accepter car il faut parfois ouvrir les yeux, ce n'est pas facile, ça dérange et ça nous remet en cause. (Toutefois je ne crois pas que le petit couplet pro végétarien donne un élément supplémentaire de réflexion sur la culpabilité de la société dans la montée de la violence sociale ! )

Une pièce de théâtre avec un décor qui pourrait être un asile,
Qui est fou ? Qui soigne qui ? Pourquoi ? Comment est une autre question ?
Des interrogations qui resteront sans réponse quand on déclare que : "la dignité humaine a cette putain de particularité d'être réservée à ceux qui ont les moyens de se défendre."

Un épisode de science fiction, nous passons dans une autre dimension où tous les protagonistes se retrouvent. La conclusion, l'avion disparaît peut être pour que nous puissions oublier les points de détail qui ont parcouru ce roman, ces pièces du puzzle de notre folie, ces personnages qui nous émeuvent et dont on se dépêche d'oublier l'existence pour pouvoir nous même continuer à vivre, comme si de rien n'était ....

C'est pas possible, mais si, c'est juste la description un peu osée de notre quotidien dans lequel nous accordons quelques minutes par jour à la lecture ou la vision des actualités !
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