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Critique de MadameTapioca
Jo Güstin, 30 ans, est née au Cameroun et est venue en France pour y poursuivre ses études.
« 9 histoires lumineuses, où le bien est le mal » est son premier livre, un recueil de nouvelles qui nous fait naviguer entre Afrique et France en exprimant toute la richesse de l'identité multiple de l'auteur.
Ne vous fiez pas au titre, il n'y a pas grand-chose de lumineux dans ces 9 récits. Jo Güstin fouille les aspects les plus sombres de l'être humain. Sans complaisance parfois avec un certain humour noir, elle aborde des thèmes comme la pédophilie des prêtres, la criminalisation de l'homosexualité au Cameroun, les enfants soldats, le métissage, l'enfant-sorcier, l'injustice sociale, la prostitution.
Frontales, brutales, ces nouvelles respectent les règles du genre avec une psychologie fine des personnages, des descriptions courtes et des chutes douloureuses.
C'est jeune, c'est vif, c'est cruel, c'est sans concession.
J'espère que Jo Güstin nous livrera un roman un de ces jours car j'ai vraiment apprécié sa fougue.
« 9 histoires lumineuses, où le bien est le mal » est son premier livre, un recueil de nouvelles qui nous fait naviguer entre Afrique et France en exprimant toute la richesse de l'identité multiple de l'auteur.
Ne vous fiez pas au titre, il n'y a pas grand-chose de lumineux dans ces 9 récits. Jo Güstin fouille les aspects les plus sombres de l'être humain. Sans complaisance parfois avec un certain humour noir, elle aborde des thèmes comme la pédophilie des prêtres, la criminalisation de l'homosexualité au Cameroun, les enfants soldats, le métissage, l'enfant-sorcier, l'injustice sociale, la prostitution.
Frontales, brutales, ces nouvelles respectent les règles du genre avec une psychologie fine des personnages, des descriptions courtes et des chutes douloureuses.
C'est jeune, c'est vif, c'est cruel, c'est sans concession.
J'espère que Jo Güstin nous livrera un roman un de ces jours car j'ai vraiment apprécié sa fougue.
