On sait qu'une grande partie de la pensée grecque ne nous est parvenue qu'à travers la culture islamique, à l'époque où l'empire arabe était à son apogée. Les disciplines scientifiques et la philosophie ont bénéficié de ce truchement, sans lequel de nombreuses oeuvres antiques auraient été définitivement perdues. L'auteur détaille l'action décisive des dirigeants, savants et intellectuels (dans le dernier quart du premier millénaire de notre ère), en vue de réaliser la traduction du grec vers l'arabe de tous ces ouvrages.
Ce livre a un sujet intéressant, certes, mais il m'a semblé tellement détaillé que je me suis senti vraiment dépassé par l'érudition de
Dimitri Gutas. Un lecteur pressé pourra au moins lire l'introduction.
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