Jules Guyot a passé au peigne fin le vignoble français au moment de sa plus grande extension, sous le second Empire. Il se rend dans toutes les régions et publie son ouvrage monumental en 1868. A peine 10 ans plus tard le phylloxera ravageait le vignoble, détruisant sans retour le plus fragile, déjà menacé par le déploiement du chemin de fer qui permettait aux vins bon marché d'être acheminés à bon marché. C'est donc un instantané d'un vignoble fruit de siècles d'habitudes, d'une variété de cépages extraordinaires. Les différents tomes ont été réédités chez Laffitte dans les années 1980.
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