AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Sharon


Chose promise, chose due, voici mon avis sur le second tome.
Kanami loue toujours les services de Makoto, mais nous comprenons pourquoi l'un et l'autre agissent ainsi. Il ne s'agit pas d'un "caprice" de la part de Kanami. Avec ce qu'elle endure, chez elle, à l'école, c'est plutôt une bonne chose que quelqu'un la soutienne - je me dis aussi que, dans la "vraie vie", une telle situation serait impossible. Elle-même l'a expérimenté : les adultes, après le décès de ses parents, ne faisaient pas attention à elle. Ils ne faisaient attention à son frère que dans le but de gérer la fortune léguée par ses parents. le bien être des enfants ? Aucune importance, personne ne se soucie de ce qui se passe entre les quatre murs de l'appartement - sauf Makoto.

Les choses commencent à changer pour Kanami, parce qu'elle affronte aussi les problèmes qui se posent à elle à bras le corps, parce qu'elle peut profiter de l'exemple que lui donne Makoto - ne pas rester enfermée dans sa douleur, dans son chagrin, se mettre à la place des autres. Les autres, ce sont les écolières qui la harcèlent ou qui font comme si elles ne voyaient pas, jusqu'au jour où ce qui se passe est trop grave pour ne pas être vu.
Frère à louer est un seinen, non un shojo, il ne faut pas s'y tromper. Les faits qui sont rapportés sont graves, et il suffirait de peu pour que l'on bascule dans la tragédie. Qui sait, d'ailleurs, si elle ne se rapproche pas ?
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}