Le pacte, tome 3 : Le jeu

Je trace de mes doigts les contours du texte inscrit au-tour de son cou. Je lis à voix haute :
- Nunquam iterum. J'imagine que c'est du latin.
- Oui, répond-il lentement. Ça veut dire "plus jamais".
- Plus jamais quoi ?
Sa bouche s'élargit en un sourire amer.
- Ne plus jamais faire un certain nombre de chose.

Je trouve qu’à mon âge, je devrais avoir choisi ma merd… mon truc. Ma vie devrait être sur des rails.
– Ta vie est sur les rails qu’elle doit emprunter. Ce n’est ni un concours, ni une course. Ne te compare pas aux autres, compare-toi à celle que tu étais hier.

— p 647 : Ça ne se termine pas toujours en happy end. Par moments, le prince peut se mettre à ressembler au méchant, mais… la princesse aussi.

- Est-ce que tu m'aimes ?

Le temps s'étire. Les secondes s'accumulent et mon cœur bat si fort que je crains de ne même pas entendre sa réponse.
Il dit finalement, d'une voix calme :
- Comment est-ce que je pourrais aimer quelqu'un qui m'aime ?
Putain.
Ca fait mal.

On n'a qu'une seule vie. Enfin, deux vies. La seconde démarre à l'instant où tu te rends compte que tu n'en as qu'une.

- Oui, dit-elle. Je veux tout savoir de toi. Surtout ce qui a fait de toi ce que tu es aujourd'hui.
Ca vient du coeur !
- Je suis qui ? (Je lui parle doucement.). Je suis qui pour toi ?
Elle tourne son visage vers moi, sa peau luit légèrement dans la lumière du tableau de bord.
- Tu es Lachlan McGregor. Et tu es à moi.

Cet amour est pour moi.
Il traverse la chambre, m'attrape et me jette un regard si intense que je crains de prendre feu sur-le-champ.
- Je t'aime, me dit-il, en me détaillant avec avidité. Et nous, c'est pour la vie.
Je chuchote :
- Tu me le promets ?
- Pour toujours.

J'ai tellement de chance qu'il m'ait invitée.
Qu'il m'ait invitée.
C'est comme s'il sentait ma présence derrière son épaule.
Il se retourne.
Ses yeux se plissent, légers, joyeux, et il me sourit.
Il est tellement beau.
Il me sourit parce qu'il sait, il sait, que je lui appartiens.
- C'est moi, lui dis-je, tout en avançant vers lui, d'une voix à peine audible.
Il acquiesce.
- Tu es venue.

— p 480 : À genoux, je les ai suppliés de me sauver, de me reprendre. C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte que je ne voulais pas mourir.

L'amour vaut la peine de prendre tous les risques.