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Critique de Acoun


Acoun
19 février 2014
Moi, vous me connaissez, il en faut beaucoup pour m'impressionner…

He bin, les gars qui sont partis traverser les océans sans savoir pour combien de temps ils partaient, et ce qu'ils allaient trouver au bout du bout du monde… Bin je leur tire mon chapeau.
Je ne sais pas si vous avez déjà vu une caravelle en vrai… je ne parle pas de celle qui faisait l'orgueil de l'aéronautique française quand on était mômes (enfin moi…) mais de cette coquille de noix sur laquelle les marins de la fin du XVe siècle s'entassaient pour aller découvrir si l'Afrique avait un bout ou si les Indes étaient plus près en partant vers l'Ouest.
Tout ça avec des cartes incomplètes, des boussoles astrolabes ou sextants en bois. Ca force pas l'admiration ça, Madame ?

Bon allez je parle du livre. Reçu des Editions Gaïa dans le cadre de l'opération masse critique, merci Gaïa, merci Babelio, merci Christine (mon facteur), l'objet livre est séduisant.
Je ne connaissais pas les Editions Gaïa mais j'apprécie la qualité de leur travail sur l'aspect esthétique de ce volume. Belle couverture à rabat avec une jolie photo et reproduction couleur d'une carte de l'époque en 2eme et 3e de couverture. Au dos, je découvre que Bruno d'Halluin habite à deux pas de chez moi. Comme il a un an de plus que moi, on a même peut être été copains de lycée… (oui je sais, on s'en fout) Je découvre aussi qu'il a écrit un premier roman qui a été primé et qui parle déjà de découvertes…(Jon l'Islandais)

L'histoire ? Allez lire la critique d'Accalia, elle est bien faite. (je parle de la critique, Accalia j'en sais rien, mais j'aime bien ses chaussures…)

Je vous le fais court, c'est l'histoire d'un cartographe juif espagnol reconverti en médecin catholique portugais qui embarque en 1500 pour confirmer la route des Indes ouverte par Vasco de Gama. Il est malade en mer, il se prend une tempête, le scorbut, les maures et autres calamités. Ils partirent une centaine, ils revinrent une dizaine… C'est la partie la plus passionnante. Au retour, l'ami Joao jure que plus jamais…
Dans une deuxième partie, on a affaire à un trafic autour d'une carte du monde, et la troisième est axée sur la peste et le pogrom des juifs.

Tous ces faits ont réellement existé et l'on apprend plein de choses grâce au « petit précis historique » glissé en fin de livre. C'est peut être un peu scolaire mais très instructif.
On se rend compte à posteriori que la plupart des protagonistes ont réellement existé et ont réellement vécu tout ça. Comme quoi Bruno d'Halluin n'a aucune imagination… ;-)
Je rigoooole Bruno… mon vieux copain de lycée…!!!
Le style n'a rien d'extraordinaire mais léger et fluide, ça passe tout seul.

Au final, une découverte sympa… pas de la grande littérature mais, à l'occasion, j'essaierai de lire Jon l'Islandais parce que, quand même, ces gars qui partaient en mer sur leur coquilles de noix… Oui, je sais, je l'ai déjà dit…
Alors si ça ne vous fait pas peur, embarquez avec Joao, l'égaré de Lisbonne.

« C'était au temps où l'on osa enfin s'éloigner des côtes et s'enfoncer dans la mer ténébreuse »…
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