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Critique de pompimpon
Alex McKnight s'est installé dans le Michigan profond pour louer des cabanes aux amateurs de motoneige après avoir quitté la police de Detroit. Perdues au bord d'un lac, après la petite ville tout aussi perdue de Paradise, les cabanes construites avec son père sont le refuge idéal pour cet ancien flic qui en a trop vu et aimerait bien pouvoir se poser.
Mais ça ne semble pas être à ce point dans sa nature qu'il en cherche à toute force à éviter les ennuis.
On peut même dire qu'il s'y précipite tête baissée, pour aider un ami, secourir la femme qu'il aime...
La femme qu'il aime, justement, Natalie Reynaud, inspectrice de la police provinciale de l'Ontario en congé après la mort de son coéquipier, Alex doit la retrouver à Sault-Sainte-Marie, pile poil sur la frontière américano-canadienne, dans un bel hôtel, l'Ojibway.
Autant qu'elle voie le taudis dans lequel il vit le plus tard possible. Tant qu'à faire, jamais...
Une tempête de neige l'empêche de rejoindre Natalie le jour dit.
Dans l'hôtel où il arrive le lendemain, un vieil homme mystérieux l'aborde pour lui parler de son chapeau, puis semble s'intéresser à leur couple et leur offre une bouteille de champagne.
Un vieux toqué inoffensif, pensent-ils.
Lorsque Natalie et Alex veulent le remercier, le vieil homme a disparu. Mais ils trouvent son chapeau retourné et rempli de neige devant la porte de leur chambre. Dans le chapeau, il y a également une feuille de papier à en-tête de l'Ojibway Hotel, sur laquelle est écrit :
JE SAIS QUI VOUS ÊTES.
Et la situation se corse lorsqu'Alex apprend, après être rentré à Paradise, que le vieil homme a été retrouvé près de l'hôtel, mort de froid dans la neige.
Décidément, que ce soit en été ou en hiver, la frontière entre les Etats-Unis et le Canada inspire les écrivains.
Dans le cas présent, c'est la face "hiver" et il est bien là. Les tempêtes de neige influent sur les évènements, on s'enfonce dans la poudreuse jusqu'aux genoux, le froid griffe la peau et cisaille les poumons, on se casse la figure sur les plaques de verglas, et il faut sans arrêt jouer de la pelle et du camion à neige pour trouver son chemin et déblayer les allées, que ce soit devant chez soi, chez les voisins, ou de parfaits inconnus.
L'hiver est presque un personnage du roman tant il imprègne les pages, à coups de blizzard et de chutes de neige incessantes.
Il va donner autant de fil à retordre à Alex que la sombre histoire dans laquelle le fait plonger la mort du vieil homme, étrangement relié à Natalie, cette silencieuse méfiante qui ne se dévoile pas et reste un mystère pour lui.
Le titre original, Ice Run, était franchement plus approprié que le titre français...
On va passer un temps fou avec Alex dans son camion, sillonnant la région et luttant contre les éléments, à la recherche d'indices ou de Natalie, ou à la poursuite d'un suspect potentiel.
Et comme c'est plutôt bien écrit, on va avoir bien froid, bien mal, et être bien paumé avec lui.
C'est une lecture agréable, avec des personnages pas trop compliqués : l'ancien flic bourru mais sensible et attaché aux vraies valeurs même s'il se sent un peu paumé ; la femme magnifique et pleine de mystère qui ne répond pas aux questions qu'on lui pose et disparaît de temps en temps ; le premier super-pote sur qui Alex peut compter pour déblayer son allée et donner un coup de main ; le second super-pote sur qui Alex peut compter pour lui cuisiner de sensationnelles omelettes et donner un coup de main ; le troisième super-pote sur qui Alex peut compter pour trouver toutes sortes de renseignements et donner un coup de main... Ca vous a un petit côté Thomas Magnum et ses amis à la neige ( pour les amateurs comme moi de cette impérissable série du siècle dernier !), mais ça passe bien.
L'intrigue, elle, est assez fine sous des dehors plutôt rustiques au départ. On s'y enfonce au fur et à mesure comme dans une neige toute fraîche, un passé lourd de conséquences fait écho au présent, les différents protagonistes prennent place l'un après l'autre dans un canevas où s'entremêlent des vies dont on pensait qu'elles n'avaient rien en commun.
Encore un bouquin pris au hasard, qui m'a fait passer un bon moment.
Le-dit hasard a bien fait les choses !
Mais ça ne semble pas être à ce point dans sa nature qu'il en cherche à toute force à éviter les ennuis.
On peut même dire qu'il s'y précipite tête baissée, pour aider un ami, secourir la femme qu'il aime...
La femme qu'il aime, justement, Natalie Reynaud, inspectrice de la police provinciale de l'Ontario en congé après la mort de son coéquipier, Alex doit la retrouver à Sault-Sainte-Marie, pile poil sur la frontière américano-canadienne, dans un bel hôtel, l'Ojibway.
Autant qu'elle voie le taudis dans lequel il vit le plus tard possible. Tant qu'à faire, jamais...
Une tempête de neige l'empêche de rejoindre Natalie le jour dit.
Dans l'hôtel où il arrive le lendemain, un vieil homme mystérieux l'aborde pour lui parler de son chapeau, puis semble s'intéresser à leur couple et leur offre une bouteille de champagne.
Un vieux toqué inoffensif, pensent-ils.
Lorsque Natalie et Alex veulent le remercier, le vieil homme a disparu. Mais ils trouvent son chapeau retourné et rempli de neige devant la porte de leur chambre. Dans le chapeau, il y a également une feuille de papier à en-tête de l'Ojibway Hotel, sur laquelle est écrit :
JE SAIS QUI VOUS ÊTES.
Et la situation se corse lorsqu'Alex apprend, après être rentré à Paradise, que le vieil homme a été retrouvé près de l'hôtel, mort de froid dans la neige.
Décidément, que ce soit en été ou en hiver, la frontière entre les Etats-Unis et le Canada inspire les écrivains.
Dans le cas présent, c'est la face "hiver" et il est bien là. Les tempêtes de neige influent sur les évènements, on s'enfonce dans la poudreuse jusqu'aux genoux, le froid griffe la peau et cisaille les poumons, on se casse la figure sur les plaques de verglas, et il faut sans arrêt jouer de la pelle et du camion à neige pour trouver son chemin et déblayer les allées, que ce soit devant chez soi, chez les voisins, ou de parfaits inconnus.
L'hiver est presque un personnage du roman tant il imprègne les pages, à coups de blizzard et de chutes de neige incessantes.
Il va donner autant de fil à retordre à Alex que la sombre histoire dans laquelle le fait plonger la mort du vieil homme, étrangement relié à Natalie, cette silencieuse méfiante qui ne se dévoile pas et reste un mystère pour lui.
Le titre original, Ice Run, était franchement plus approprié que le titre français...
On va passer un temps fou avec Alex dans son camion, sillonnant la région et luttant contre les éléments, à la recherche d'indices ou de Natalie, ou à la poursuite d'un suspect potentiel.
Et comme c'est plutôt bien écrit, on va avoir bien froid, bien mal, et être bien paumé avec lui.
C'est une lecture agréable, avec des personnages pas trop compliqués : l'ancien flic bourru mais sensible et attaché aux vraies valeurs même s'il se sent un peu paumé ; la femme magnifique et pleine de mystère qui ne répond pas aux questions qu'on lui pose et disparaît de temps en temps ; le premier super-pote sur qui Alex peut compter pour déblayer son allée et donner un coup de main ; le second super-pote sur qui Alex peut compter pour lui cuisiner de sensationnelles omelettes et donner un coup de main ; le troisième super-pote sur qui Alex peut compter pour trouver toutes sortes de renseignements et donner un coup de main... Ca vous a un petit côté Thomas Magnum et ses amis à la neige ( pour les amateurs comme moi de cette impérissable série du siècle dernier !), mais ça passe bien.
L'intrigue, elle, est assez fine sous des dehors plutôt rustiques au départ. On s'y enfonce au fur et à mesure comme dans une neige toute fraîche, un passé lourd de conséquences fait écho au présent, les différents protagonistes prennent place l'un après l'autre dans un canevas où s'entremêlent des vies dont on pensait qu'elles n'avaient rien en commun.
Encore un bouquin pris au hasard, qui m'a fait passer un bon moment.
Le-dit hasard a bien fait les choses !
