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Critique de Kenehan
Si je me suis retrouvé entre ces pages, c'est suite au coup de coeur que j'ai eu pour l'adaptation proposée par Amazon Prime. La série me faisait de l'oeil depuis un moment mais ce n'est qu'en cours de diffusion de la saison 2 que j'ai enfin sauté le pas. Et dès lors, le seul obstacle fut l'attente avant que soit enfin mis en ligne l'ultime épisode de la saison 2.
Pour que j'enchaine 14 épisodes en un court laps de temps et que l'attente du 15ème soit un supplice, c'est que ma part adolescente venait d'émerger d'un profond coma. Mais surtout que nombre d'ingrédients étaient réunis pour me satisfaire. Des ingrédients propres à la série, qui n'est pas l'objet de cette chronique.
J'ai hésité à me procurer les romans où tout s'originait. L'argument maître fut la disponibilité d'un troisième tome. La suite inédite de l'histoire !
Les premières pages de ce "The Summer I Turned Pretty", qui date tout de même de 2009, m'a replongé avec délice dans un été qui, en vérité se prolonge rééllement au vu des températures en ce mois d'octobre. Et c'est avec une joie non feinte que j'ai de nouveau arpenté la sublime maison d'été de Cousins Beach, Massachusetts.
Evidemment, les images de la série étaient trop prégnantes dans mon esprit pour que les lieux et les personnages soient altérés par ma lecture. Les acteurs se sont imposés, et les scènes se sont rejouées.
Et bien que l'essence de l'histoire soit commune aux deux formats, l'une de mes craintes s'est avérée. La série est bien mieux ! le roman se limite à la narration de Belly et ne peut donc se borner qu'à son vécu et sa connaissance des évènements. Les autres personnages n'existent qu'à travers son histoire personnelle alors que l'écran leur offre une bien meilleure consistance.
Cela ne m'a pas empêché de revivre avec émotions nombre de moments forts. Les larmes n'étaient pas moindres et pourtant, cette fois j'avais cette forme de précognition qui surlignait les indices quant au dénouement.
En revanche, ma crainte de m'ennuyer ou d'être démotivé par un récit dont je connaissais le plus gros des ficelles ne s'est heureusement pas confirmée.
En elle-même, l'histoire reste archétypale : une jeune fille, deux frères. L'un est ténébreux, distant, innacessible ; l'autre est solaire, charmeur, sécurisant. Elle, se révèle au regard. Un choix est à faire, même pour le lecteur ou la lectrice. C'est probablement la force de ce roman : que notre coeur balance en même temps que celui de Belly. En tout les cas, il fait partie de ces romans qui polarise le lectorat, chacun.e sa team. Alors qu'au fond... une évidence se dessine déjà.
Très certainement un guilty pleasure. Mais, un largement assumé !
Pour que j'enchaine 14 épisodes en un court laps de temps et que l'attente du 15ème soit un supplice, c'est que ma part adolescente venait d'émerger d'un profond coma. Mais surtout que nombre d'ingrédients étaient réunis pour me satisfaire. Des ingrédients propres à la série, qui n'est pas l'objet de cette chronique.
J'ai hésité à me procurer les romans où tout s'originait. L'argument maître fut la disponibilité d'un troisième tome. La suite inédite de l'histoire !
Les premières pages de ce "The Summer I Turned Pretty", qui date tout de même de 2009, m'a replongé avec délice dans un été qui, en vérité se prolonge rééllement au vu des températures en ce mois d'octobre. Et c'est avec une joie non feinte que j'ai de nouveau arpenté la sublime maison d'été de Cousins Beach, Massachusetts.
Evidemment, les images de la série étaient trop prégnantes dans mon esprit pour que les lieux et les personnages soient altérés par ma lecture. Les acteurs se sont imposés, et les scènes se sont rejouées.
Et bien que l'essence de l'histoire soit commune aux deux formats, l'une de mes craintes s'est avérée. La série est bien mieux ! le roman se limite à la narration de Belly et ne peut donc se borner qu'à son vécu et sa connaissance des évènements. Les autres personnages n'existent qu'à travers son histoire personnelle alors que l'écran leur offre une bien meilleure consistance.
Cela ne m'a pas empêché de revivre avec émotions nombre de moments forts. Les larmes n'étaient pas moindres et pourtant, cette fois j'avais cette forme de précognition qui surlignait les indices quant au dénouement.
En revanche, ma crainte de m'ennuyer ou d'être démotivé par un récit dont je connaissais le plus gros des ficelles ne s'est heureusement pas confirmée.
En elle-même, l'histoire reste archétypale : une jeune fille, deux frères. L'un est ténébreux, distant, innacessible ; l'autre est solaire, charmeur, sécurisant. Elle, se révèle au regard. Un choix est à faire, même pour le lecteur ou la lectrice. C'est probablement la force de ce roman : que notre coeur balance en même temps que celui de Belly. En tout les cas, il fait partie de ces romans qui polarise le lectorat, chacun.e sa team. Alors qu'au fond... une évidence se dessine déjà.
Très certainement un guilty pleasure. Mais, un largement assumé !
