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Critique de florencem
Ça y est… Je ferme la page de la trilogie, et je dois avouer que malgré ses défauts, j'ai du mal à me sortir de la tête l'histoire de Belly. Comme quoi, elle m'aura marqué, car je n'ai pas vraiment envie de quitter cette maison d'été à Cousins. Heureusement, la série va se poursuivre ce qui me permettra de poursuivre l'aventure d'une autre façon.
Mon avis va probablement semblait contradictoire, parce que beaucoup de choses m'ont agacée, et en même temps, comme je le disais juste avant, je n'arrive pas à quitter l'univers de la saga. Donc même si je vais mettre en avant les « défauts » pour moi de L'été devant nous, j'ai lu le roman en une nuit, ce qui est la preuve que j'ai aussi passé un très bon moment.
Commençons… Cette idée (stupide) de mariage. Et je ne suis pas la seule à le penser, quasiment tous les personnages non concernés ont le même avis. Un très mauvais départ donc pour ce troisième tome. Je n'ai pas compris ce qui était passé par la tête de Belly et Jeremiah. le moment de la demande, le pourquoi, leur âge, le fait de tenir tête à tout le monde alors que clairement tout indique que c'est une mauvaise idée. Et les préparatifs prennent quasiment tout le roman. Une overdose, l'impression de voir les deux adolescents foncer dans un mur sans être capables de les arrêter. Il y avait autant d'immaturité (dans un sens manque d'expériences, ils sont amoureux et ça leur parait naturel) que de ténacité mal placée. Cet événement prend trop de place. Il amène cependant beaucoup de choses positives. Steven, par exemple, se dévoile enfin comme le grand frère génial qu'on attendait tous. Laurel et Belly ont plusieurs moments très forts aussi. Et Taylor arrive aussi enfin à sortir son épingle du jeu.
Jeremiah n'a jamais réussi à se faire une place dans mon coeur. Et cela dès le départ. Et ici… J'avais l'impression d'avoir en face de moi un enfant capricieux et immature. Il est imbuvable, grossier, méprisant, et je ne parle même pas de ce qu'il a fait à Belly. Pour moi, et cela dès le départ, il n'a jamais vraiment aimé Belly. Il aime l'idée d'aimer notre héroïne, de la posséder. Elle est un choix rassurant, qui lie le jeune homme à sa mère également en la choisissant. Il peut se montrer tendre, mais j'y vois plus de l'amitié. A aucun moment de la trilogie, je n'y ai vu une étincelle. Même leur baiser dans le tome deux, qui fait tout basculer au final, était brusque, impulsif. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs Jenny Han a voulu nous le montrer sous cet angle si négatif. Elle n'avait pas besoin de nous faire « détester » Jer pour arriver à ses fins.
Belly est… c'est un personnage complexe. Je pense sincèrement que la dynamique des deux familles a fait que les émotions des adolescents étaient biaisées dès le départ. Cette fusion était aussi belle que « problématique ». La jeune femme n'arrive d'ailleurs pas à faire le tri dans ses sentiments. Je lui ai retrouvé ce côté immature (oui, je sais, elle n'a que dix-huit ans), impulsif, mielleux dans le sens où elle veut plaire pour se faire sa place, sans s'affirmer réellement. Pour moi, Jeremiah était le choix rassurant, stable qui devait protéger ses émotions. Mais elle n'a jamais oublié Conrad. Elle répète à plusieurs moments qu'elle aime Jer, mais je n'y ai pas vraiment cru. Par contre, j'ai aimé la voir s'ouvrir à d'autres personnages, décider de s'éloigner des fraternités, grandir petit à petit. Ce sont des moments assez courts, mais marquants.
Alors bien entendu, les apparitions de Conrad (mon personnage chouchou de la saga, étonnant, je sais) étaient de vrais rayons de soleil. le fait qu'il soit narrateur à certains moments était aussi un super cadeau de l'auteur. Je suis enfin parvenu à le comprendre réellement ainsi que certaines de ses actions, même si j'avais déjà des idées là-dessus. Je ne sais pas, mais il y avait ce côté si naturel entre lui et Belly et à chaque fois, même quand ils se disputent. Leur relation avait un sens. Et en le découvrant encore plus, on y voit quelqu'un de sensible, de bon et aussi un être capable de faire passer les autres avant soi. Une chose assez incroyable après tout ce qu'il a vécu et son jeune âge. Avoir aussi un aperçu de sa relation avec Laurel… de quoi faire fondre mon petit coeur.
Arrivée aux dernières pages, j'ai eu cette sensation de trop peu. le fait d'avoir lu les trois tomes d'affilés y a beaucoup joué. Je ne voulais pas quitter les personnages. Et L'été devant nous m'a aussi frustrée. Je suis satisfaite de la fin et en même temps, j'ai l'impression d'avoir été flouée, comme si l'on m'avait vendu une romance qui au final n'est pas exploitée. Avoir autant de sentiments mitigés me contrarie, cela va s'en dire, mais j'arrive à voir dans cette trilogie, la vie d'une jeune femme avec un fort potentiel, attachante à souhait, une petite soeur agaçante, mais qu'on adore aussi de tout son coeur. C'est une jolie histoire, avec ses anicroches qui lui donnent cette réalité touchante. Et c'est peut-être aussi cela le message de l'histoire. La vie n'est pas toujours comme on voudrait qu'elle le soit, mais cela ne la rend pas moins belle pour autant.
Mon avis va probablement semblait contradictoire, parce que beaucoup de choses m'ont agacée, et en même temps, comme je le disais juste avant, je n'arrive pas à quitter l'univers de la saga. Donc même si je vais mettre en avant les « défauts » pour moi de L'été devant nous, j'ai lu le roman en une nuit, ce qui est la preuve que j'ai aussi passé un très bon moment.
Commençons… Cette idée (stupide) de mariage. Et je ne suis pas la seule à le penser, quasiment tous les personnages non concernés ont le même avis. Un très mauvais départ donc pour ce troisième tome. Je n'ai pas compris ce qui était passé par la tête de Belly et Jeremiah. le moment de la demande, le pourquoi, leur âge, le fait de tenir tête à tout le monde alors que clairement tout indique que c'est une mauvaise idée. Et les préparatifs prennent quasiment tout le roman. Une overdose, l'impression de voir les deux adolescents foncer dans un mur sans être capables de les arrêter. Il y avait autant d'immaturité (dans un sens manque d'expériences, ils sont amoureux et ça leur parait naturel) que de ténacité mal placée. Cet événement prend trop de place. Il amène cependant beaucoup de choses positives. Steven, par exemple, se dévoile enfin comme le grand frère génial qu'on attendait tous. Laurel et Belly ont plusieurs moments très forts aussi. Et Taylor arrive aussi enfin à sortir son épingle du jeu.
Jeremiah n'a jamais réussi à se faire une place dans mon coeur. Et cela dès le départ. Et ici… J'avais l'impression d'avoir en face de moi un enfant capricieux et immature. Il est imbuvable, grossier, méprisant, et je ne parle même pas de ce qu'il a fait à Belly. Pour moi, et cela dès le départ, il n'a jamais vraiment aimé Belly. Il aime l'idée d'aimer notre héroïne, de la posséder. Elle est un choix rassurant, qui lie le jeune homme à sa mère également en la choisissant. Il peut se montrer tendre, mais j'y vois plus de l'amitié. A aucun moment de la trilogie, je n'y ai vu une étincelle. Même leur baiser dans le tome deux, qui fait tout basculer au final, était brusque, impulsif. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs Jenny Han a voulu nous le montrer sous cet angle si négatif. Elle n'avait pas besoin de nous faire « détester » Jer pour arriver à ses fins.
Belly est… c'est un personnage complexe. Je pense sincèrement que la dynamique des deux familles a fait que les émotions des adolescents étaient biaisées dès le départ. Cette fusion était aussi belle que « problématique ». La jeune femme n'arrive d'ailleurs pas à faire le tri dans ses sentiments. Je lui ai retrouvé ce côté immature (oui, je sais, elle n'a que dix-huit ans), impulsif, mielleux dans le sens où elle veut plaire pour se faire sa place, sans s'affirmer réellement. Pour moi, Jeremiah était le choix rassurant, stable qui devait protéger ses émotions. Mais elle n'a jamais oublié Conrad. Elle répète à plusieurs moments qu'elle aime Jer, mais je n'y ai pas vraiment cru. Par contre, j'ai aimé la voir s'ouvrir à d'autres personnages, décider de s'éloigner des fraternités, grandir petit à petit. Ce sont des moments assez courts, mais marquants.
Alors bien entendu, les apparitions de Conrad (mon personnage chouchou de la saga, étonnant, je sais) étaient de vrais rayons de soleil. le fait qu'il soit narrateur à certains moments était aussi un super cadeau de l'auteur. Je suis enfin parvenu à le comprendre réellement ainsi que certaines de ses actions, même si j'avais déjà des idées là-dessus. Je ne sais pas, mais il y avait ce côté si naturel entre lui et Belly et à chaque fois, même quand ils se disputent. Leur relation avait un sens. Et en le découvrant encore plus, on y voit quelqu'un de sensible, de bon et aussi un être capable de faire passer les autres avant soi. Une chose assez incroyable après tout ce qu'il a vécu et son jeune âge. Avoir aussi un aperçu de sa relation avec Laurel… de quoi faire fondre mon petit coeur.
Arrivée aux dernières pages, j'ai eu cette sensation de trop peu. le fait d'avoir lu les trois tomes d'affilés y a beaucoup joué. Je ne voulais pas quitter les personnages. Et L'été devant nous m'a aussi frustrée. Je suis satisfaite de la fin et en même temps, j'ai l'impression d'avoir été flouée, comme si l'on m'avait vendu une romance qui au final n'est pas exploitée. Avoir autant de sentiments mitigés me contrarie, cela va s'en dire, mais j'arrive à voir dans cette trilogie, la vie d'une jeune femme avec un fort potentiel, attachante à souhait, une petite soeur agaçante, mais qu'on adore aussi de tout son coeur. C'est une jolie histoire, avec ses anicroches qui lui donnent cette réalité touchante. Et c'est peut-être aussi cela le message de l'histoire. La vie n'est pas toujours comme on voudrait qu'elle le soit, mais cela ne la rend pas moins belle pour autant.
