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Critique de iris29


Ce huitième tome nous réserve une surprise de taille car pratiquement toute l'histoire se passe à Vienne, où se rend Gemma afin de recevoir un prix pour la qualité de ses scones ( qu'elle ne sait pas faire !!!).
Au départ, elle devait partir en vacances avec son amoureux Devlin mais il était pris par une enquête, alors adieu le soleil maltais !
A la place, elle sera accompagnée à l'insu de son plein gré , par les quatre "vieilles chouettes".
Et évidemment, dans l'hôtel où elles séjournent, il y aura un meurtre, qu'elles résolveront aidée de Muesli ...

Encore une fois, cet épisode est gourmand, car Vienne a l'air assez sympa au niveau gustatif...
En lieu et place d'Oxford, on visitera cette ville autrichienne , ( d'ailleurs, on a un peu l'impression de dérouler un guide touristique...)
Encore une fois, l'intrigue policière, même si elle tient la route, se fait supplanter par le reste, on est dans un cosy mystery, donc , c'est normal... Mais avec cet épisode, j'ai été souvent (au mieux) dubitative, (au pire) agacée...
C'est une chose que d'emm... la police quand c'est votre petit-ami l'inspecteur qui dirige l'enquête et qu'il peut noyer vos bêtises et initiatives personnelles et saugrenues, dans la paperasse, c'en est une autre que d'empiéter sur les prérogatives d'une police étrangère .

J'ai trouvé Gemma un peu immature et inconsciente dans tout ce qu'elle faisait : la façon dont elle se procure un certain mot. La façon qu'elle a de traiter son chat, comme si c'était un chien ou mieux, un être humain... La façon qu'elle a de s'immiscer dans l'éducation, en prenant des initiatives, d'une petite fille, alors qu'elle n'est pas mère elle-même, qu'elle n'est pas dans son pays, et que cela peut lui apporter de gros ennuis ! La façon dont la mère chinoise est perçue, limite raciste... ).
Vous l'aurez compris, je suis loin d'avoir apprécié Gemma dans ce tome ...

Devlin est absent et donc avec lui, la "sexytude".
La mère de Gemma est absente et avec elle une bonne partie de l'effet comique de cette série.
Heureusement qu'il y a les vieilles chouettes pour rattraper tout cela..
(Et les patisseries viennoises qui , à mon sens, sont "la" vraie révélation de ce roman ;-)
Vivement le tome 9, qu'on retourne à Oxford !
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