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Critique de Diabolau
Un petit livre assez sympathique et relativement bien bâti, adapté pour des enfants du CM1 à la 5ème.
Le personnage de Marek, une sorte de graine de voyou qui se shoote à la colle et vole dans les caves, est bien amené et représentatif d'innombrables gamins des cités en souffrance sociale.
Après, ce que les autres font pour lui sauver la mise (jusqu'à risquer leur peau, suspendus au balcon du 6ème étage de leur HLM) est pour le moins extravagant, et pour tout dire irréaliste, surtout que dès la scène d'ouverture, l'un des meneurs de la bande se prend, sans raison, un gnon dans la figure par ledit Marek !
L'enfant moyen n'est pas Jésus-Christ, et Hanno l'a peut-être un peu perdu de vue... Certes, les personnages de roman ne sont pas obligés d'être des enfants moyens, mais ceux-là mériteraient sans doute la légion d'honneur pour leur sens aigu de l'abnégation !
L'auteur, en revanche, évite avec adresse de tomber dans l'écueil "sitcom" du gamin inadapté qui s'intègre et "devient gentil" parce que les autres lui ont tendu la main. le comportement de Marek reste beaucoup plus nuancé que cela, et du coup beaucoup plus réaliste, et je ne serais pas étonné qu'Hanno ait une bonne connaissance de ce public défavorisé et de ses blessures narcissiques.
On regrettera tout de même un langage parfois trop familier à mon sens. C'est certes un peu la marque de fabrique de la collection "souris noire", mais d'autres opus , comme "le crime de Cornin Bouchon", savent réussir un meilleur dosage.
Le personnage de Marek, une sorte de graine de voyou qui se shoote à la colle et vole dans les caves, est bien amené et représentatif d'innombrables gamins des cités en souffrance sociale.
Après, ce que les autres font pour lui sauver la mise (jusqu'à risquer leur peau, suspendus au balcon du 6ème étage de leur HLM) est pour le moins extravagant, et pour tout dire irréaliste, surtout que dès la scène d'ouverture, l'un des meneurs de la bande se prend, sans raison, un gnon dans la figure par ledit Marek !
L'enfant moyen n'est pas Jésus-Christ, et Hanno l'a peut-être un peu perdu de vue... Certes, les personnages de roman ne sont pas obligés d'être des enfants moyens, mais ceux-là mériteraient sans doute la légion d'honneur pour leur sens aigu de l'abnégation !
L'auteur, en revanche, évite avec adresse de tomber dans l'écueil "sitcom" du gamin inadapté qui s'intègre et "devient gentil" parce que les autres lui ont tendu la main. le comportement de Marek reste beaucoup plus nuancé que cela, et du coup beaucoup plus réaliste, et je ne serais pas étonné qu'Hanno ait une bonne connaissance de ce public défavorisé et de ses blessures narcissiques.
On regrettera tout de même un langage parfois trop familier à mon sens. C'est certes un peu la marque de fabrique de la collection "souris noire", mais d'autres opus , comme "le crime de Cornin Bouchon", savent réussir un meilleur dosage.
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