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Critique de Merik


L'Homo Sapiens est un drôle d'animal, cela ne fait guère de doute à la lecture des ouvrages de Yuval Noah Harari.
Le plus intelligent, ça c'est Homo Sapiens qui le dit.
Le plus envahissant, ça c'est Dame Nature qui le hurle.
Le plus mytho aussi, ça c'est Harari qui l'explique.

Des idées reçues sont démontées dans cet essai.
Que l'on vive dans un monde de moins en moins violent n'est pas ce que l'on entend le plus souvent, à titre d'exemple. Et pourtant, il y a de moins en moins de famines, de guerres, d'épidémies.
Que la religion soit en perte de vitesse fait aussi partie des idées généralement admises. Enfin en prenant religion au sens général de croire, parce que si l'homme se détache effectivement de plus en plus de croyances en une force cosmique surpuissante qui régimente la vie, il n'en reste pas moins soumis à la religion moderne dominante : l'humanisme. Où l'homme y est régi par ses émotions, sa sensibilité, ses sentiments. Suis ton coeur et tes ressentis est le crédo actuel, si ça et fait du bien, c'est que c'est bon pour toi. Ce qui laisserait entendre que l'homme est un individu, au sens d'in-divisible, libre de ses choix. Et pourtant, là aussi...

Des analyses riches et croisées de points de vue variés, même si essentiellement historique et scientifique. Mais il y est aussi question de philosophie, de spiritualité, de religion (ce n'est pas la même chose),.... L'on apprend plein de choses, dans des déploiements de réflexions limpides, le plus souvent passionnantes.

Un petit bémol cependant à mon goût, l'impression de redite par rapport à l'autre ouvrage (Sapiens, une brève histoire de l'humanité ) , du moins sur certains points : le rapport aux autres animaux, l'habitude chez l'homme de se raconter de grandes histoires pour coopérer. Mais le retour sur le passé dans les deux premières parties pour mieux décrypter l'avenir dans la dernière semblait nécessaire.
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