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Critique de TheAutumnCarnival


L'art du jeu de Chad Harbach, traduction Dominique Defert, est un roman que j'ai terminé il y a quelques temps déjà, et pour vous donner un aperçu de mon ressenti quant à cette lecture, je vous dirais que j'ai poussé un ouf de soulagement en tournant la dernière page. Une grosse déception vraiment, comme je n'en avais pas eu depuis longtemps avec un roman.
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Dans ce roman, nous suivons plusieurs personnages sur une année dans une petite université du Wisconsin, Westish : Henry est un prodige du baseball qui se trouve paralysé par la pression et les angoisses quant à son avenir dans le baseball universitaire et sa carrière, à tel point qu'il va tout lâcher. Mike, étudiant et joueur de baseball également, a recruté Henry et joue avec lui un rôle de mentor, de coach. Il se trouve à un tournant de son cursus universitaire, il souhaite poursuivre des études de droit dans une prestigieuse université mais quand il ne reçoit que des lettres de refus, Mike se trouve perdu. Owen, un étudiant brillant qui fait partie aussi de l'équipe de baseball et qui entretient une relation avec le directeur de l'université, Guert, un homme d'âge mûr, destabilisé par la découverte de son homosexualité. Et enfin, Pella, la fille de Guert, qui avait arrêté ses études pour se consacrer à son mariage, un mariage qui ne lui convient plus, dans lequel elle se sent prisonnière et qu'elle fuit en retournant auprès de son père à Westish.
Je me suis profondément ennuyée sur plus de 550 pages. Déjà, il faut savoir qu'il n'y a pas beaucoup d'action dans ce roman, le propos s'articule surtout autour des émotions des personnages, la façon dont ils affrontent leurs angoisses face à l'avenir, à l'existence. Ils sont tous complètement perdus, et on va les suivre dans ce marasme d'incertitudes, les voir s'y enfoncer, et puis voilà, j'ai envie de dire. J'ai trouvé que cela restait trop superficiel, que l'auteur avait arrêté de creuser trop vite, n'avait pas travaillé à fond la psychologie de ses personnages, j'ai vite eu l'impression que l'on ressassait la même rengaine en long et en large, sans que cela ne nous mène quelque part. Il y a énormément de longueurs et j'ai attendu tout au long de ma lecture que l'histoire décolle enfin. L'écriture n'est pas transcendante, ce qui n'aide pas à donner du souffle à cette histoire. Et que dire du final, très cliché et surtout "coucou les p'tits oiseaux", j'ai levé les yeux au ciel, vraiment.
Je me suis accrochée, j'ai voulu le terminer avec l'espoir fou que le meilleur était pour la fin, que l'auteur cachait bien son art du jeu et rien, platitude totale, déçue, tant pis, je n'ai pas aimé, ce sont des choses qui arrivent.
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