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Critique de luocine


Il sera dit que les auteurs américains ont besoin de 700 pages pour s'exprimer ! Tout est plus grand chez eux !

Les grands espaces, les campus universitaires! Leur passion pour le sport et le nombre de pages pour leurs romans...
J'avoue que 700 pages autour du base-ball , il a fallu tout le charme de la jeune libraire de Dinard pour que j'accepte de m'y mettre.
Divine surprise , c'est un bon roman , trop long, évidemment , mais comme je le disais en commençant, c'est visiblement une particularité culturelle .

Un jeune prodige du Base-ball Henry rate une roulante alors qu'il était sur l'arrêt-court ...Bon! Pas de panique!je vais vous éviter tous les termes de Base-ball qui me sont peu à peu devenus familiers!

Le vrai sujet , c'est sans doute: comment trouver sa voie .
Le jeune sportif est complètement sous la coupe de son coach et qui ne saura pas l'aider dans cette grande période de doutes qui va commencer par cette balle facile mais ratée et qui frappe violemment la tête d'un joueur qui est son ami et avec qui il partage sa chambre.

Alors commence une dérive pour lui, pour son coach qui est refusé dans les prestigieuses universités de droit qu'il pensait rejoindre, pour le directeur du collège de Westish dans le Wisconsin qui se perd dans une relation amoureuse avec Owen le joueur qui est blessé par la balle ratée d'Henri.



La seule qui sort de son malaise c'est Pella, la fille du directeur, amoureuse de Mike le mentor et capitaine des Harponneurs ( l'équipe de Base-ball).

Les relations sont très finement décrites et absolument pas caricaturales , je pense que les Américains ont dû adorer revivre de cette façon leurs premières années universitaires.

Et pour un lecteur français , c'est très dépaysant.

On le sait, être bon en sport suffit pour intégrer les meilleures universités et surtout recevoir beaucoup d'argent au lieu d'en verser tant et tant pour suivre des études.

Mais le prix à payer est redoutable , Mike me fait mal au coeur avec ses articulations complètement fichues à 24 ans. Sait-il que les cartilages ne repoussent jamais?
Les souffrances du jeune Henry et l'entraînement de dingue qu'il s'impose ne font pas envie.
Franchement curieux pays et étrange jeunesse.

Pour moi le personnage que je trouve le plus intéressant c'est Pella cette jeune femme qui retrouve la joie de vivre après s'être mariée trop jeune, seulement pour embêter son père (ah, la personnalité des adolescentes américaines!).

En plus les études ont l'air de l'intéresser c'est la seule (avec Owen , le personnage homosexuel qui séduira le président et père de Pella) pour qui l'université ne semble pas faite seulement pour courir après des balles plus ou mois grosses.

Un roman intéressant mais il gagnerait à avoir moitié moins de pages .


Lien : http://luocine.over-blog.com..
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