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Critique de deidamie


« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, je viens vous parler d'un roman intitulé le livre perdu des sortilèges, de Deborah Harris.

Or donc Diana Bishop, dernière-née de la célèbre lignée Bishop, refuse de suivre le chemin de ses ascendants : pas de magie pour elle dans sa vie ! Elle devient historienne et se spécialise dans l'histoire de l'alchimie. Hélas pour elle, elle consulte un manuscrit enchanté qui va attirer bien des convoitises…

Ce texte commence très bien : une femme qui mène des études et une carrière brillantes et refuse la magie dans sa vie ! C'est tellement inattendu comme point de départ !

-Sauf qu'étudier l'histoire de l'alchimie n'est pas exactement le meilleur moyen de chasser la magie de sa vie et que ce choix constitue une erreur étonnante de jugement pour quelqu'un qui veut s'éloigner du paranormal.

-Oui, bon… ‘faut accepter le parti-pris du scénario… mais regarde, il y a des vampires, et les vampires, c'est cool !

-Oui, il y a des vampires. Des créatures richissimes et diurnes que j'ai déjà lues dans Twilight et à l'époque elles ne me fascinaient pas faute de mystère, d'étrangeté et de noirceur. Et ça ne marche pas mieux aujourd'hui.

-D'accord, tu n'aimes pas ces vampires. Passons à Diana alors : c'est un perso féminin fort, elle veut être indépendante et libérée, délivrée !

-Dans ce cas, tu m'expliqueras pourquoi son amant dirige et planifie sa vie tout en le revendiquant fièrement et personne n'a l'air de voir le problème.

-OK. Attends, j'ai autre chose : Diana jouit des plaisirs de la vie aussi bien sexuels que culinaires. Un personnage féminin tangible, qui assume ses envies, voilà qui fait plaisir !

-Il est cependant extrêmement regrettable que la magie ajoute une dose indésirable de mièvrerie à ses émois, mièvrerie qui me laisse parfaitement froide.

-Tu reconnaîtras quand même que les textes sur l'évolution et la génétique en mettent plein la vue si tu n'y connais rien (et comme je n'y connais rien, j'en ai eu plein la vue...).

-Oui. Cela, je veux bien l'admettre, tout comme j'admire le portrait d'Ysabeau, un personnage que je trouve fort bien campé, ambigu et complexe. La scène de la Pierre aussi apporte son lot d'émotions fortes et est habilement mise en scène. Hélas, cela ne suffit pas à sauver tout le reste. Je regrette également que la nature des démons ne soit pas plus approfondie.

-Oui, Ysabeau, elle a la classe. Un roman mi-réussi, donc…

-Moi je dirais mi-raté. Chaque bonne idée comporte un pendant négatif. L'écriture n'est pas mauvaise, bien que je trouve parfois que certains échanges sont imprécis dans les dialogues. Il y a derrière ce roman une grande force de travail pour insérer la fiction dans la grande histoire, je le reconnais, mais toute la partie qui aurait dû me faire rêver ne fonctionne pas sur moi. La magie n'opère pas avec le succès escompté. »
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