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Critique de Floyd2408


Voilà une belle pépite pour la lecture du soir des jeunes enfants, cette petite bande-dessiné va les émerveiller, et les éduquer à la nature de notre planète. Cette masse critique m'a offert l'occasion d'entrevoir de nouveaux horizons de lecture, dans la catégorie jeunesse, avec Alors, il planta une forêt Illustré par Kayla Harren, texte de Sophia Gholz et traduit en français par Olivier Lebleu. La graphiste est une américaine au style bien particulier ayant participé à trois projet traduit en France comme Il faut sauver Frère Rhinocéros, puis Jouma le Girafeau, une série sur la nature et les animaux, et encore non traduit aux États-Unis divers livre comme A Boy Like You, A Girl Like You , Hannah's Tall Order: An A to Z Sandwich et quelques autres. Sophia Gholz est une auteure de livre pour enfant, Alors, il planta une forêt est son tout premier. Cette bande dessinée est la biographie de la forêt Molai, l'histoire vraie de Jadav Payeng.
J'aurai aimé lire cette courte bande-dessinée à mon fils, lorsqu'il était petit, pouvoir sentir son regard se poser sur les dessins et lui expliquer l'extraordinaire pouvoir des enfants et de leurs rêves, avoir la promptitude et l'abnégation de créer et préserver la nature. C'est une belle histoire de courage, de liberté, de nature, de sagesse, d'écologie, et d'espérance, de cet enfant, Jadav Payeng.
En Inde, dans l'état d 'Assam, sur un banc de sable du fleuve Brahmapoutre, un jeune garçon aimant des arbres, se trouve malheureux des crues de la rivière, désertifiant ton île, les arbres et les animaux , sur un des dessins, nous voyons le petit garçon à genou, les serpents morts dans le sable , la tristesse de son visage , au loin le soleil quitté cette partie du globe, ce dessin en forme de circulaire comme pour effacer déjà cette mélancolie de la mort de ces animaux. Demandant l'aide aux adultes du village, il reçoit vingt jeunes bambous pour recréer de nouveaux abris à cette fauve. le dessin qui suit est l'un que je préfère, le garçon avec dans ses bras d'enfant, les pousses de bambous, le sol foulé est une verdure basse, la scène est tirée vers le bas, et le ciel prend une place importante dans le dessin, on y voit comme la lumière des étoiles, une forêt blanche qui jaillit, c'est un tableau d'espérance, Kayla Harren a su imaginer l'oasis de la pensée de ce petit garçon. Chaque dessin bat le coeur du texte court et des émotions qui jaillissent de ce petit garçon. La page double divisé en deux, donnant le tableau des pousses dans quatre étages de son évolution de vie, les arrosant, construisant un système d'arrosage, puisant l'eau de la rivière dans des seaux trop lourds pour lui et ces plants devenus aussi grand que lui, ainsi de suite, la forêt prend forme, les bambous plus grand que le petit garçon , puis il y amène l'écosystème pour nourrir ces arbres et d'autres graines, un travail de longue haleine, et le temps avance , la forêt s'agrandit à vingt hectares, la fauve revient, et la peur des félins pour les villageois, alors l'idée et de faire venir des petits animaux pour ces carnivores puis plantant des arbres fruitier pour les pachydermes, et une osmose s'installe entre la nature et l'être humain, abattre des arbres en replantant d'autres, laisser la fauve en zone protégée des chasseurs et braconniers, Voilà ce contre merveilleux que cette histoire, conte par la noblesse de l'histoire et la simplicité des choses, un retour à des choses essentielles, notre nature, la préserver et la protéger, créer une forêt par un enfant est de l'ordre magique, le magique est dans nos mains pour oser planter une graine et faire pousser un arbre et aider notre terre à survire.
Cette forêt est réelle, elle porte son nom Molai, il a le titre honorifique de « Forestier de l'Inde » et j'aime cette phrase qui va conclure ma critique, il y a même une page expliquant comment plantez votre propre forêt, c'est ludique.

Si un seul individu peut planter une forêt entière, imaginez un peu ce que plusieurs pourraient accomplir !
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