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Critique de de


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30 octobre 2011
Seul le travail produit de la valeur

Les analyses d'Attac reviennent sur « la mondialisation calamiteuse » et décryptent les crises (crise financière, crise sociale,crise écologique, crise globale comme crise de la globalisation). Les auteur-e-s insistent sur les mécanismes des relations entre finance et production, le rétablissement des taux de profit dans les années 80 qui ne conduisent pas à l'augmentation des investissements, la baisse continue de la part des richesses produites qui revient aux salarié-e-s, etc.

Les 30 années de néolibéralisme, la fuite en avant des États-Unis d'Amérique, les crises néolibérales dans les pays du centre et de la périphérie du capitalisme, les acteurs et mécanismes de la crise financière, sont très pédagogiquement présentés.

L'ouvrage comporte une partie « Propositions pour articuler les objectifs sociaux et écologiques » autour d'une autre logique à imposer qui implique de mettre au pas la finance et valoriser le travail. Les auteur-e-s mettent au centre de leurs différentes propositions le social et l'écologie, une autre conception de la richesse, les notions de biens publics mondiaux et de coopération entre les peuples.

Un complément bienvenu aux livres de Frédéric Lordon (Jusqu'à quand ? Pour en finir avec les crises financières, Raisons d'agir, Paris 2008, 220 pages, 10 euros) et de Nicolas Béniès (Petit manuel de la crise financière et des autres, Éditions Syllepse, Paris 2009, 190 pages, 9 euros)
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