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Critique de Gabylarvaire


Si je me souviens parfaitement de l'année de ma première lecture du Silence des Agneaux, c'est parce que mes parents m'avaient interdit de visionner le film (alors que j'avais vu des Slashers depuis longtemps). Mais celui-ci, qui semblait beaucoup trop réaliste par rapport à des Mike Myers, Jason Voorhees, Freddy Kruger et Charles Lee Ray, m'avait été injustement privé. Alors, tandis qu'ils surveillaient ce que je regardais, ils étaient carrément moins vigilants concernant mes lectures. Il me suffisait alors, d'ouvrir les pages du roman de Harris, pour découvrir alors, un chef-d'oeuvre du polars, et pour moi : jamais inégalé.
Et si j'avais été fascinée par l'ambiance « profileur » et enquête policière, il est clairement évident qu'à l'époque, j'étais totalement passée à côté de l'univers très patriarcale dans lequel tente d'évoluer le personnage de Clarice Starling.

A cela, nous rajoutons une cadence dynamique pour sauver au plus vite Catherine, agrémentée par ce qui est à mes yeux le plus intéressant dans ce roman : les dialogues. Les échanges sur les papillons avec les deux experts, l'exécrable docteur Chilton et sa clique dans son hôpital, les passages d'études psychologiques entre Crawford et Starling, mais surtout, et avec beaucoup de finesses : les échanges entre Lecter et Clarice. Outre l'enquête indéniablement captivante, ce sont pour moi les dialogues, le moteur central du roman.

Maintes fois chroniqué, que puis-je rajouter aujourd'hui? Que ceux qui ne l'ont pas encore lu, devraient tenter l'expérience.

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