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Critique de JuEtLi


Anecdote: en farfouillant dans ma PAL pour dégoter un nouveau livre, j'ai fait tomber un joli cadre derrière ma bibliothèque et c'est en essayant de le récupérer que j'ai trouvé ce poche qui devait y être coincé depuis un moment… Je n'ai pas réussi à récupérer mon cadre mais j'ai immédiatement mis le nez dans « le grand maître » car ce ne pouvait qu'être un signe du génial Jim - je viens de finir Ce qui a dévoré nos coeurs de Louise Erdich et maintenant je crois aux esprits.
L'histoire de ce Grand Maître n'est pas hyper originale quand on connait l'auteur: Sunderson, un policier divorcé fraichement à la retraite, enquête sur un Grand Maître de secte qu'il suppose être pédophile en plus d'être un escroc. Il le suit à travers plusieurs États. Cette enquête est plus un alibi qu'autre chose, c'est surtout l'occasion pour l'auteur de décrire la lente décrépitude d'un homme sur le retour, amateur de bonne chair et de whisky, de pêche (mais pas de chasse), et de jolies fesses féminines, qu'il mate sans vergogne tout en sachant qu'il n'y touchera pas.
Évidemment, tout du long de ce « faux roman policier » (sous titre du livre), on s'interroge sur la part d'autobiographie du livre car ce que l'on sait de Jim Harrison semble vraiment proche de l'introspection de Sunderson, mais tout livre est bon à lire tant le talent de Harrison pour l'introspection est immense (cf Wolf).
Donc, pas de surprise désagréable ici, on a un bon livre, lent et profond, plein d'amour pour la nature et de sagesse égrillarde…
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