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Critique de miriam


la Perle et la coquille sera-il- le best seller de l'été à emporter sur les plages?

C'est en tout cas une lecture fort agréable, les deux histoires de deux femmes s'entrelacent, on veut savoir ce qui va leur arriver, comment elles vont s'en sortir, et on tourne les pages. J'ai ouvert ce livre de près de pages jeudi matin, en allant surveiller le brevet et je l'ai posé le vendredi soir. Impossible de le quitter.

C'est aussi un témoignage (?) très instructif, sur la condition des femmes en Afghanistan. Shekiba au début du 20ème siècle, Rahima cent ans plus tard. Même problématique, si peu a changé pour les deux héroïnes. Même malédiction de naître fille dans une maison où il n'y a pas de garçon, mêmes mariages forcé d'adolescentes tout juste nubiles, même impuissance à prendre en main son destin.
Encore que, Shekiba et Rahima (ainsi que la tante Khala Shaima, on une forte personnalité et une volonté de forcer le destin. Elles ont aussi un atout que peu de filles ont : elles savent lire et écrire.
Shaima et Rahima ont aussi goûté au privilège d'être un garçon, Shaima en femme-homme, garde du harem travestie, Rahima en basha posh, fille-garçon, avant d'atteindre l'adolescence. Dans une tradition où le monde des femmes et celui des hommes est cloisonné, ces travestissements sont étonnants, comme le traitement des transgenre en Iran comme je l'ai vu dans le film "Une femme iranienne".
Autre rôle très ambigu, celui de la Belle-Mère, celle qui a donné un fils, et qui règne sur les femmes de celui-ci, despote brutal.
L'auteur nous plonge dans le monde des femmes, intérieur d'une famille pauvre paysanne ou au contraire dans la tribu d'un seigneur de la guerre et même dans le harem royal. Nous allons de dépaysement en découvertes.
Toutefois, on reste sur sa faim quant au contexte historique et politique pays. On aimerait en savoir plus sur les enjeux politiques, aussi bien au début du siècle dans le Grand Jeu, que dans cette guerre menée par la coalition occidentale. On se doute bien que les femmes n'ont guère accès à l'actualité. Mais quand même! On interdit aux jeunes femmes du parlement de regarder la télévision dans leur chambre d'hôtel, mais elle doivent quand même avoir une certaine idée de l'actualité. le climat de violence si bien rendu dans Singué Sabour ou dans les Cerf volants de Kaboul semble complètement occulté.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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