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Critique de FMK


En 1912, dans une petite ville d'Hokkaido, une jeune journaliste parvient à obtenir un entretien avec le très secret Shinpachi Nagakura. Ce vieillard solitaire, qui se cache sous une fausse identité, est en réalité un des anciens capitaines du légendaire Shinsen Gumi, une milice au service du dernier Shogun Tokugawa, composée de la fine fleur des bretteurs du pays. Impressionné par la détermination de la jeune fille à connaître toute la vérité sur le Shinsen Gumi, le vieil homme débute alors son récit, qui le ramène une cinquantaine d'années en arrière, le jour de sa rencontre avec un jeune homme au tempérament de feu : Toshizô Hijikata.

Dès les premières pages, on est plongé dans le vif du sujet : ce sera une histoire violente, jalonnée d'affrontements et de moments douloureux pour ses différents protagonistes. Mais au moment où commence l'histoire de Nagakura, Toshizô n'a que 24 ans, et parcourt la région d'Edo en vendant les remèdes familiaux tout en défiant tous les dojos qu'il croise. Ses pas vont le conduire devant l'école Tennen Rishin-Ryû Shieikan, où Shinpachi Nagakura, alors âgé de 20 ans, était lui-même élève. Plein d'assurance comme à son habitude, Toshizô provoque alors en duel le maître du dojo, le célèbre Isami Kondô. Après un affrontement spectaculaire qui se conclut par sa défaite, Toshizô décide de rejoindre le Shieikan et de lier son destin à celui de son adversaire, devenu son maître, et des autres disciples.

Bien que l'intrigue débute à peine dans ce tome d'introduction, j'ai été frappé par sa grande qualité graphique. Les personnages ont des visages très expressifs, et le chara-design est assez varié, avec une bonne galerie de tronches de tueurs ! Etant donné son sujet, le travail sur la reconstitution historique des décors et des costumes est important, et les petits anachronismes sur les looks très shônen des personnages (notamment les coiffures) apportent une petite touche de modernité que j'ai trouvée très appréciable. Quant aux affrontements au sabre, qui ont forcément une place centrale, ils sont assez réussis : bien qu'ils soient très dynamiques, l'action reste toujours lisible, et ça se suit avec plaisir !

Ce très bon premier tome pose ainsi les bases de l'histoire épique de ce manga, qui est toujours en cours de parution au Japon depuis 2010, avec 30 tomes parus pour le moment. On fait ici surtout connaissance avec Toshizô et les autres membres du Shieikan, mais aussi avec un premier adversaire que l'on reverra sans doute plus tard. Un premier arc narratif est initié dans les derniers chapitres qui sont centrés sur Hajime Saitô, un des disciples du dojo, arrêté pour le meurtre du fils héritier d'un vassal du shogûn. Mais Toshizô refuse d'abandonner à la mort un de ses frères d'arme sans se battre, et se précipite à sa rescousse : la confrontation est inévitable !
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