>
Critique de bdelhausse
4è tome de la série, et nous sommes en 1917. Les auteurs me semblent prisonniers de ce découpage: un tome par année. D'autant que cela n'a pas de sens si on veut raconter une histoire. de plus, le nombre de pages ne permet pas de raconter une année complète. On a donc droit à de petits épisodes, micro-événements. Et ces événements ne sont liés à rien que ce soit passé en 1917.
Tout cela devrait concourrir à une note assez basse... et pourtant j'ai beaucoup aimé ce tome.
Les enfants reviennent d'Allemagne où ils s'étaient fourvoyés en pensant aller en Suisse. On n'en saura pas davantage. Un peu de teasing renvoie le lecteur à un tome séparé, à paraître. Personnellement, si cela en gêne pas mal, cela ne m'a fait ni chaud ni froid.
Ils croisent un agriculteur dans un champ, avec un éléphant et un photographe. Ils sont en Belgique. Je connaissais les photos montrant les éléphants aux labours. J'avais vu des cartes postales à Saint-Ouen, ou en Angleterre. J'ignorais (et il est possible que ce ne soit pas exact) que cela ait pu se passer en Belgique.
Les enfants qui ont mûri (et c'est un des points positifs de ce tome) vont trouver des gens accueillants, s'habiller et à cette occasion ils vont voir qu'ils ont grandi, qu'ils sont devenus adultes. Luce attire les garçons, qui sont devenus des hommes. J'aime bien ce passage.
J'aime aussi l'émotion qui se dégage (enfin) des aventures lorsque Luce revient dans son village et retrouve sa grand-mère. L'épisode du sale gosse qui les dépouille me semble inutile, sauf qu'il annonce d'autres événements dans le tome 5. C'est une nouveauté de plus dans le récit: cette manière d'inclure les aventures présentes dans un récit plus large. Cela montre (enfin) une belle maîtrise du déroulement des choses.
Cela reste destiné à un public pré-adolescent. Le traitement de la guerre est très en-dessous de ce que j'attends d'une BD sur cette période. Mais on sent poindre (enfin... enfin... enfin...) quelques fifrelins d'une évocation des affres de la guerre.
Le dessin et la mise en couleur sont toujours au top. J'ai donc pris un plaisir certain à lire ce tome 4.
Tout cela devrait concourrir à une note assez basse... et pourtant j'ai beaucoup aimé ce tome.
Les enfants reviennent d'Allemagne où ils s'étaient fourvoyés en pensant aller en Suisse. On n'en saura pas davantage. Un peu de teasing renvoie le lecteur à un tome séparé, à paraître. Personnellement, si cela en gêne pas mal, cela ne m'a fait ni chaud ni froid.
Ils croisent un agriculteur dans un champ, avec un éléphant et un photographe. Ils sont en Belgique. Je connaissais les photos montrant les éléphants aux labours. J'avais vu des cartes postales à Saint-Ouen, ou en Angleterre. J'ignorais (et il est possible que ce ne soit pas exact) que cela ait pu se passer en Belgique.
Les enfants qui ont mûri (et c'est un des points positifs de ce tome) vont trouver des gens accueillants, s'habiller et à cette occasion ils vont voir qu'ils ont grandi, qu'ils sont devenus adultes. Luce attire les garçons, qui sont devenus des hommes. J'aime bien ce passage.
J'aime aussi l'émotion qui se dégage (enfin) des aventures lorsque Luce revient dans son village et retrouve sa grand-mère. L'épisode du sale gosse qui les dépouille me semble inutile, sauf qu'il annonce d'autres événements dans le tome 5. C'est une nouveauté de plus dans le récit: cette manière d'inclure les aventures présentes dans un récit plus large. Cela montre (enfin) une belle maîtrise du déroulement des choses.
Cela reste destiné à un public pré-adolescent. Le traitement de la guerre est très en-dessous de ce que j'attends d'une BD sur cette période. Mais on sent poindre (enfin... enfin... enfin...) quelques fifrelins d'une évocation des affres de la guerre.
Le dessin et la mise en couleur sont toujours au top. J'ai donc pris un plaisir certain à lire ce tome 4.
