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Critique de Trollibi
Le tricycle rouge de Vincent Hauuy était un lecture intéressante même s'il ne m'a pas totalement convaincue. Sans doute parce que l'intrigue est un peu trop tirée par les cheveux à mon goût… Elle m'a semblé tellement peu vraisemblable et « dérangeante » au fur et à mesure que je progressais dans le récit que le dénouement m'a laissée un peu sur ma faim et perplexe...
Par contre, la construction du suspense, avec des chapitres courts et rythmés, avec l'alternance de plusieurs points de vue et de plusieurs personnages était parfaite. Au début du roman, on peut identifier rapidement qui de Noah ou de Sophie sera le personnage central du chapitre, soit par un mot « savant », soit par une phrase en deux parties, est intéressant ; et puis, au fur et à mesure que le récit progresse, que d'autres personnages prennent de l'ampleur dans le récit et que les événements s'accélèrent, cette distinction se brouille, ce qui crée une tension supplémentaire. On ne peut pas le nier, et c'est une des grande qualité de ce roman : on est tenu en haleine, du début à la fin.
J'ai également beaucoup apprécié le style de l'auteur, clair et précis enrichi de tout un tas de mots peu courants, voire totalement inusités. Je me suis amusée à rechercher la signification de ces mots, à les faire coller au récit, à voir comment ils s'imbriquaient dans le discours. Certes, cela pourrait en rebuter certain·e·s mais, pour moi, cela apporte une dimension supplémentaire, où on allie lecture plaisir et lecture outil de valorisation de la langue.
Bref… En ce qui me concerne, même si l'intrigue de ce roman me laisse perplexe, j'ai apprécié ce roman et je pense que je lirai un autre livre de Vincent Hauuy avant de me faire idée définitive sur l'auteur et ses histoires.
Par contre, la construction du suspense, avec des chapitres courts et rythmés, avec l'alternance de plusieurs points de vue et de plusieurs personnages était parfaite. Au début du roman, on peut identifier rapidement qui de Noah ou de Sophie sera le personnage central du chapitre, soit par un mot « savant », soit par une phrase en deux parties, est intéressant ; et puis, au fur et à mesure que le récit progresse, que d'autres personnages prennent de l'ampleur dans le récit et que les événements s'accélèrent, cette distinction se brouille, ce qui crée une tension supplémentaire. On ne peut pas le nier, et c'est une des grande qualité de ce roman : on est tenu en haleine, du début à la fin.
J'ai également beaucoup apprécié le style de l'auteur, clair et précis enrichi de tout un tas de mots peu courants, voire totalement inusités. Je me suis amusée à rechercher la signification de ces mots, à les faire coller au récit, à voir comment ils s'imbriquaient dans le discours. Certes, cela pourrait en rebuter certain·e·s mais, pour moi, cela apporte une dimension supplémentaire, où on allie lecture plaisir et lecture outil de valorisation de la langue.
Bref… En ce qui me concerne, même si l'intrigue de ce roman me laisse perplexe, j'ai apprécié ce roman et je pense que je lirai un autre livre de Vincent Hauuy avant de me faire idée définitive sur l'auteur et ses histoires.
